Les démocrates, les libéraux, les républicains, les Verts, les socialistes - bref les gagnants des 60 glorieuses - ont peur. Peur de Poutine, peur de Trump, peur d'Orban en Hongrie, d'Hofer en Autriche, de di Maio en Italie (photo), de Le Pen en France... Peur de la vague brune, des isolationnistes, des Sam Suffit, des Nains de jardin, des Yaka-Faukon, dont le programme est au pire "tous pourris, balayons-les" et au mieux un mixe de Mélanchon, NKM-Macron, Le Pen, comme l'écrit Jacques de Saint-Victor dans Le Figaro de ce samedi à propos du Mouvement Cinque Stelle et de son clown en chef, Beppe Grillo, qui risque de faire exploser l'Italie ce dimanche.
En Suisse, on entend aussi cette rengaine dans la bouche de l'UDC. Le peuple a (toujours?) raison. Il faut appliquer sa volonté sans faillir. Reste à capter correctement sa volonté. Ce que ni les sondages d'opinion ni le vote par internet ni aucun autre mode ne permet vraiment.