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Vu du Salève - Page 198

  • 4 décembre 2016, un dimanche noir?

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    luiigi di maio.jpgLes démocrates, les libéraux, les républicains, les Verts, les socialistes - bref les gagnants des 60 glorieuses - ont peur. Peur de Poutine, peur de Trump, peur d'Orban en Hongrie, d'Hofer en Autriche, de di Maio en Italie (photo), de Le Pen en France... Peur de la vague brune, des isolationnistes, des Sam Suffit, des Nains de jardin, des Yaka-Faukon, dont le programme est au pire "tous pourris, balayons-les" et au mieux un mixe de Mélanchon, NKM-Macron, Le Pen, comme l'écrit Jacques de Saint-Victor dans Le Figaro de ce samedi à propos du Mouvement Cinque Stelle et de son clown en chef, Beppe Grillo, qui risque de faire exploser l'Italie ce dimanche.

    En Suisse, on entend aussi cette rengaine dans la bouche de l'UDC. Le peuple a (toujours?) raison. Il faut appliquer sa volonté sans faillir. Reste à capter correctement sa volonté. Ce que ni les sondages d'opinion ni le vote par internet  ni aucun autre mode ne permet vraiment. 

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  • General Electric, Siemens, le groupe Mutuel et moi

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    siemens ge.jpgGeneral Electric et Siemens font presque le même chiffre d'affaires, autour de 100 milliards de dollars, un sixième en gros du PIB de la Suisse. Le géant américain des moteurs et machines électriques emploie moins de travailleurs que le géant allemand et dégage un profit double. Il paraît plus souple dans son organisation, moins hiérarchique et surtout plus proche de se transformer en un géant des logiciels industriels.

    Grâce aux millions de capteurs dont il affuble ses produits, il veut pour tous créer des doubles virtuels. Ils seront connectés à leur millions de frères et sœurs réels qui gaveront en continu le modèle numérique de données de la vraie vie. De quoi permettre aux ingénieurs de tester toutes sortent d'inventions pour améliorer leurs œuvres et l'adapter au mieux des besoins des utilisateurs.

    Je viens de lire ce fabuleux projets dans The Economist et ça m'a fait penser au projet de mon assureur, l'"abominable" Mutuel, qui a placé - oh horreur - deux de ses hommes à la présidence du parlement suisse. Mutuel m'invite à télécharger Ignilfe et à répondre docilement à son robot.

    Ce que j'ai fait par curiosité.

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  • 1516, 1603: on ne fête pas la paix

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    paix de fribourg.jpgCe 29 novembre, quelques officiels ont commémoré à Fribourg le 500e anniversaire de la paix perpétuelle entre La Suisse et La France. Dans l'indifférence quasi générale. Dans mon journal préféré, l'affaire est réglé en une citation diplomatiquement correcte du ministre français des AF: "La Suisse n'a jamais confondu la neutralité avec l'indifférence" qui peut se lire aussi "Point d'argent, point de Suisses"...

    Qui se souviens de cette date du 29 novembre 1516, alors que tous les écoliers de Suisse de France et de Navarre connaissent Marignan 1515, la défaite des Suisses (une partie d'entre eux, l'autre partie avait quitté le front faute d'avoir été payée par le duc de Milan) face à François 1er (opportunément sauvé par une troupe vénitienne qu'il n'attendait plus)?

    Est-ce parce que le roi de France s'achetait par le contrat de Fribourg le service quasi exclusif des valeureux soldats de la Confédération naissante, que la paix perpétuelle ne laisse pas autant de trace dans nos mémoires que la bataille?

    Qui se souvient de 1603?  

     

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