En août 2009, j'ai rédigé sur le blog Métropole Genève un billet intitulé Comment piloter le PAV. Le libéral Mark Muller, alors aux commandes des Travaux publics rebaptisés avait déjà usé deux directeurs qu'il avait chargé de créer la Geneva green dowtown avec des gratte-ciel en son cœur. Huit ans plus, tard, on n'a toujours pas planté un clou. Sauf les CFF, maître et seigneur sur leurs terres, qui érigent, en marge du PAV, Pont Rouge entre le parking de l'Etoile et la gare du RER lémanique.
Cette semaine, le Vert Hodgers sort de sa manche une Fondation PAV, le bras armé qui aura pour tâche, à l'abri des regards politiques et médiatiques et dans une dynamique propre, détachée d'une administration paralysée par le principe de précaution, de jouer au jeu du carré vide. Car ce qui plombe le PAV, c'est que son espace est plein, tout entier occupé par les quelque 1600 entreprises qui n'ont pas l'intention de partir à moins qu'on les paie très cher pour migrer.
L'idée d'une Fondation est classique à Genève. Cependant il manque un étage démocratique à la fusée.