Qu'y a-t-il de commun entre une église copte d'Egypte ou syriaque de Syrie et mon église de Compesières, Troinex, Veyrier (trois bâtiments, pour une unité pastoral, une UP dans le jargon officiel, toujours distingués, au soir de Pâques, comme le centre visible de trois paroisses, celles de Saint Sylvester, de Sainte Marie-Madeleine et de Saint Maurice)?
Les Eglises d'Orient sont plus anciennes que celles de Genève, elles accueillent la même parole divine, s'en remettent au même Dieu pour faire des hommes-bêtes, générations après générations, des humains saisis d'amour, épris de justice et de paix, pleins d'espérance.
Ce n'est pas encore gagné. Ça ne le sera sans doute jamais. Car l'homme-bête est ce qu'il est. Car s'il est fait à l'image et à la ressemblance de Dieu, c'est un devenir plutôt qu'un passé, un potentiel plutôt qu'un fait, une volonté à faire plutôt qu'un acquis.
Le commun entre ici et là bas, c'est que les églises se vident.