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Région - Page 60

  • Evian Genève Servette, ça vous dit?

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    evian fc.jpgCe mercredi 24 juin, le club Olympique Croix-de-Savoie changera de nom, annonce l'hebdomadaire Le Messager dans son édition de jeudi dernier. Après une délicate négociation entre les communes concernées - Gaillard aux portes de Genève où il est né en 1924, Thonon où l'équipe évolue et Evian où règne son principal sponsor, le PDG Frank Riboud, le club de football haut-savoyard, qui rêve toujours de monter en deuxième division, sera baptisé Evian-Thonon-Gaillard FC. D'ici à ce que le raccourci Evian FC s'impose dans les gazettes, il n'y a qu'un pas que tout le monde a déjà franchi: le maillot de la dernière nouvelle recrue affiche la couleur sans ambituïté.

    Voilà peut-être une deuxième bonne raison de soutenir le CEVA - la première est celle des militants de 500 mètres de ville en plus qui voudrait installer la gare centrale de Genève à la Praille - Evian sera à 40 minutes du stade de La Praille. Maintenant que le grand patron de Danone et des eaux d'Evian tient les rênes du club, il se trouvera peut-être bien quelques banquiers genevois et/ou quelques entreprises françaises lorgnant le marché suisse pour se passionner pour le football. Evian-Genève-Servette FC, de quoi donner un creuset à la région et une chance au stade de Genève de briller un jour dans le Championnat de France et d'Europe. A moins qu'une hypothétique équipe Nestlé Lausanne Genève ne relève le gant.

    Il est urgent de se bouger à Genève avant que Thonon ne construise un trop grand nouveau stade. Sans attendre, Evian FC pourrait jouer à Genève. Le président d'Evian FC n'est pas inconnu des Genevois. Il s'appelle Patrick Trotignon.

  • 62 baguettes magiques...

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    Si vous aviez une baguette magique, que feriez-vous? Soixante-deux des "cent qui font la Suisse romande" ont gentiment répondu. L'Hebdo livrent leurs idées dans son édition de ce jeudi. Le fauteuil est vert, la baguette pas si magique. Maîtres mots de cette galerie: confiance, relance, culture, social, formation, transports, quelque zeste d'utopie, mais pas un gramme de justice, de spiritualité, ni de paix dans le monde.

    Dans cette litanie, assez ego et mêrme, ethnocentrique, un seul délire, celui d'Yves Rossy. Fusionman propose de supprimer la gravité. Qui, comme chacun sait, déclenche l'apesanteur mais aussi le rire.

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  • La Romandie n'existe pas!

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    suisse romande.pngLa Suisse romande n'existe pas. Pas plus que l'Occident ou le Bonheur. Mais pour nombre de Romands, cette absence de réalité politique est un manque. Ils en font donc une quête, la quête d'un pays, d'un chez soi, d'une identité: comme si être suisse était pour un Romand inconfortable, incongru, inconcevable même. On n'ose plus trop être européen - l'ogre fabriqué de l'administration bruxelloise a fait son oeuvre - ou alors seulement comme on peut être occidental. Dans l'idéal. Alors on reste genevois ou vaudois ou jurassien ou valaisan. Mais le monde a grandi,  le village planétaire est peu ou prou une réalité.

    La semaine dernière un hebdo créé par un éditeur alémanique a remis le couvert pour la cinquième fois: les cent personnalités qui font la Suisse romande. Et de triturer le rêve l'espace d'un jour. A coups d'indicateurs économiques, de discours. Nous serions de ce côté-ci de la Sarine, pour une fois, les bons élèves. Et serions même face à la crise "mieux armés que les Alémaniques". On veut bien le croire. La méthode Coué a vu sa valeur exploser à mesure que dégringolaient les cotations boursières.

    Quant à la Romandie, elle continue de faire rêver ceux qui sont frappés du syndrome de Gulliver, comme l'explique François Chérix, dans un ouvrage un peu laborieux emballé dans une couverture rouge.

    Au fait, quel seraient le drapeau, les couleurs, l'hymne de ce non pays romand?

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