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Politique genevoise - Page 67

  • Grèves, le Conseil d'Etat a donc cédé

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    com coneil etat 28 janv.pngLa grève des notes pourrait donc s'arrêter le jour de la grève générale de la fonction publique. Voilà ce qu'on lit dans mon journal préféré. Selon les syndicats, le gouvernement aurait accepté de ne pas licencier de profs en raison de la coupe linéaire décrétée par le Grand Conseil - à ma connaissance, il n'a jamais été question de licenciement. Autre revendication acceptée, fixer un nombre maximal d'élèves par classe, ce qui, toujours selon le syndicat qui fait donc la com du gouvernement*, coûterait 5 millions.

    Le citoyen contribuable apprendra-a-t-il demain par la bouche du président du Cartel que le gouvernement a accepté de partager les clés de l'évaluation des fonctions, puisque le projet SCORE est la principale raison - si tant est que d'en soit une en ces temps troublés par une décision que la BNS n'a partagée avec personne - de la grève à laquelle appellent les syndicats?

    Mais il est vrai que les leaders syndicaux ne se battent pas pour eux-mêmes, mais pour la qualité des services publics qu'une majorité de députés démocratiquement élus met en péril. Je suggère donc à cette majorité, qui sert si mal le peuple, de dresser une statue à ce Cartel si clairvoyant et ordonne qu'on se décoiffe à sa vue en signe de respect, puis de se saborder et d'abandonner le pouvoir à ce dictateur éclairé.

    Au moins, la "République" de Genève s'économiserait le ridicule d'une grève, alors que les entreprises et leurs employés se battent conte le franc fort.

    PS: Mais où est donc cette majorité qui a voté le budget. Pourquoi ce silence assourdissant des autorités?

    *Aucune mention n'est fait de cet accord dans le communiqué de presse du Conseil d'Etat publié mercredi à l'issue de sa séance hebdomadaire. Aucune information visible non plus sur le site du DIP. Pas plus de communication sur le site du DF, où le vaste projet SCORE, objet de toutes les crispassions n'est même pas cité.

  • Genève pourrait se passer des communes et n'en conserver qu'une ou deux

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    Capture d’écran 2015-01-22 à 22.01.15.pngLa démocratie a un gros défaut. Elle est conservatrice. Les constituants genevois qui avaient de grandes ambitions les ont vues douchées par les élus municipaux: pas touche à ma commune! Résultat deux articles sans sel ni poivre: l'un sur la fusion des communes - un gros mot qui écorche les oreilles des communards - l'autre sur la répartition des tâches - une usine à gaz - et la répartition solidaire des ressources. Le Conseil d'Etat, courageux mais pas téméraire, a empoigné le premier volet, renvoyant les questions qui fâchent vraiment à plus tard.

    J'ai lu le projet de loi et l'exposé des motifs y relatif, une coquille vide pour l'instant. Qui ne mécontente personne. Et promet donc des petits fruits genre ppdm (plus petit dénominateur commun). Je ne demande qu'à être contredit...

    Que serait donc le canton, s'il osait la révolution? Genève et ses 45 communes, ça n'est jamais qu'à peine plus d'une fois la ville de Zurich en population, trois fois en territoire, et un peu plus d'un quart en terme de budget.

    A défaut de n'en conserver qu'une, Genève pourrait se contenter de deux communes: la ville et le reste du canton, voilà une belle ambition, non!

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  • Dal Busco et la maire de Paris

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    dette geneve affiche.pngEn 2011, la dette du Canton de Geneve, dont les milieux patronaux dénonçaient régulierement la croissance, sans jamais s'intéresser aux actifs de l'Etat, en était à quelque chose entre 11 et 12 milliards de francs, soit à l'époque 8 milliards d'euros. L'horloge augmentait de 18 francs à la seconde. Quatre ans plus tard, la dette a dépassé 13 milliards de francs, autant en euros, et l'horloge croît au rythme de 10 francs à la seconde.

    Serge Dal Busco part donc en guerre. Le nouveau ministre des Finances de Genève, qui a bien mis un an à s'installer et à prendre la mesure des défis, nombreux et ténébreux, de son Département, n'a pas le choix. La loi l'y contraint.

    Incapable de réduire le ménage courant de l'Etat, la droite, un peu en désespoir de cause, a en effet décidé de freiner les investissements, si la dette dépasse 13,3 milliards de francs. On y est ou presque.

    La gauche, pas mieux inspirée, n'a qu'un seul discours. Il faut augmenter les impôts. Peu semble leur importer, aux uns comme aux autres, que tous les autres cantons produisent du service public en dépensant moins, voire beaucoup moins par habitant que le petit canton de Genève. Mais comment font-ils donc? Jamais une délégation de parlementaires n'est allé voir comment ils font. Surdité récurrente.

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