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Politique genevoise - Page 193

  • Oui-oui chez non-non!

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    Tout le monde connaît Oui-oui, ce charmant pantin dont les histoires endorment les petits enfants. Un pantin de bois, c'est un peu le sort des citoyens genevois en cette fin d'année.

     

    Nos politiciens nous ont concocté en guise de cadeau de Noël un beau bulletin de vote avec huit case à remplir. Pas trop sympa alors que l'on a un peu la tête ailleurs. Bien malin qui s'y retrouve à la lecture des affiches. C'est Oui-oui chez les Non-non-oui-non-oui-oui-oui-oui (les socialistes) et les Oui-oui-oui-oui-non-non-non-non (les libéraux et les PDC) ou encore les..., mais allez voir ici la tribu des oui/non puissance 8 et la liste des objets ci-dessous.

     

    Chaque jour, j'ouvrirai un volet de ce calendrier de l'Avent.

     

    1. Acceptez-vous la loi modifiant la loi générale sur les contributions publiques (Diminution de l'impôt sur le capital des personnes morales), du 3 mai 2007 (D 3 05 - 8641) ?
    2. Acceptez-vous la loi modifiant la loi générale sur les contributions publiques, du 14 juin 2007 (D 3 05 - 8700) ?
    3. Acceptez-vous la loi modifiant la loi générale sur le logement et la protection des locataires du 23 mars 2007 (I 4 05 - 8537) ?
    4. Acceptez-vous la loi modifiant la loi en matière de chômage, du 28 juin 2007 (J 2 20 - 9922) ?
    5. Acceptez-vous l'initiative 126-1 (Eau) "Energie-Eau: notre affaire! Respect de la volonté populaire" ?
    6. Acceptez-vous l'initiative 126-2 (Electicité ) "Energie-Eau: notre affaire! Respect de la volonté populaire" ?
    7. Acceptez-vous l'initiative 130 "Suppression des cadeaux fiscaux au profit des très hauts revenus pour le rétablissement social des finances cantonales" ?
    8. Acceptez-vous l'initiative 131 "Contribution temporaire de solidarité des grandes fortunes pour le rétablissement social des finances cantonales" ?

     

  • Berne donne des ailes à l'Administration genevoise

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    Le recensement fédéral de la population de 2010 qui se fera à partir du registre de la population est le catalyseur d'une nouvelle révolution informatique à l'Etat de Genève. La loi fédérale sur l'harmonisation des registres met en effet les administrations publiques dans l'obligation de définir d'une même manière les noms, les adresses, les bâtiments. Ce travail était en cours, mais à la vitesse du fédéralisme suisse. Le crédit programme de 30 millions qui est sur le bureau du Conseil d'Etat et que Mark Muller espère déposer au Grand Conseil cette année encore va en accélérer l'exécution.

     

    Dans la foulée, quelques vingt-cinq nouvelles prestations seront offertes en ligne aux habitants du canton. Jean-Marie Leclerc a dévoilé les grandes du plan AeL (Administration en ligne) à l'issue de la 17e Journée des technologies de l'information organisée à l'Ecole d'ingénieurs. Les domaines qui seront mis en ligne seront les suivants:

    • Impôts en ligne, y compris l'impôt à la source
    • l'aide sociale
    • le portail de la population
    • le service des automobiles
    • les autorisations de manifestations
    • les PME Genève
    • le dossier de construction électronique
    • la gestion administratives des praticiens
    • l'espace école en ligne

     

    Le patron du Centre des technologies de l'information de l'Etat (CTI) promet des réalisations concrètes dès l'an prochain.

     

    Le projet pionnier du vote par internet a en fait servi de laboratoire au CTI. Y ont été testées notamment des procédures de sécurité parmi les plus pointues au monde. C'est que l'Etat ne peut pas croiser les données qu'il détient et dont il doit conserver l'intégrité sur des dizaines d'années sans garantie du discrétion totale aux citoyens. Autre leçon tirée du vote en ligne, le partenariat public privé et le laboratoire d'essai et de test du projets.

     

    La partenariat public privé sera mis en oeuvre pour financer les infrastructures nécessaires et un AeL Center sera mis en place qui permettra de tester avec les usagers les nouveaux services offerts. Jean-Marie Leclerc assure que chaque franc du crédit programme de 30 millions, qu'il nomme également crédit d'impulsion, rapportera à l'Etat et aux citoyens. L'enveloppe a été dimensionnée en fonction du degré de maturité des projets déjà en cours et du socle technologique nécessaire. Il comprend également des moyens pour accompagner le changement et assurer une bonne conduite du plan AeL. Il ne sera pas facile en effet de mettre au diapason des administrations qui travaillent côte à côte mais vivent parfois sur des planètes différentes.

  • Muller l'annonce: 30 millions pour les tic

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    L'Etat de Genève va investir 30 millions de francs dans les trois à quatre prochaines années pour offrir aux Genevois une dizaine de prestations en ligne. Le conseiller d'Etat Mark Muller a fait cette annonce à l'ouverture de la 17e journée des Technologies de l'information qui a lieu cet après-midi à l'Ecole d'ingénieurs de Genève. Le projet de loi sera déposé avant la fin de l'année et devrait "permettre à Genève de rester dans la locomotive des TIC,  les technologies de l'information et des communications". 

     

    Patron de ce secteur, le libéral a cité le vote électronique et le SITG comme un succès de l'Administration genevoise. Le premier est toujours en phase de test et le second ne place plus Genève parmi les leaders dans ce domaine de la géoréférence.

     

    En fait, le fédéralisme suisse est un véritable handicap dans la course que mènent les administrations publics du pays pour être réellement en ligne et pour réaliser le fameux guichet virtuel. L'affaire préoccupe les parlementaires depuis quelque temps sans grand changements jusqu'à présent. En 2005 eter Vollmer déposait une motion intitulée Cyberadministration suisse: zéro point? qui en dit long.

     

    Ce sont moins les obstacles techniques ou financiers qui entravent ce dév eloppement que les lois, les règlements, les moeurs et la culture administratives qui sont en cause. Données incohérentes, manquantes, non coordonnées, structures administratives extrêmement variées, chaque canton et parfois chaque commune semble s'ingénier à créer une montre complexe que des services aux publics facilement accessibles en quelques clics. Bon courage Monsieur le conseiller d'Etat!