Nécessité fait loi. La maxime semble s'appliquer aux travaux du dernier prix Nobel de médecine. La doctoresse chinoise Youyou Tu, 85 ans, a reçu le Nobel de médecine pour avoir extrait de la tchehrnobyl l'arteminisine, un tueur de malaria, qui, lis-je, dans The Economist qui consacre sa une au moustique, a réduit par deux le nombre des victimes tombés sous le coup de la multiplication d'un unicellulaire (Plasmodium) dans leur sang. 
En français le mot russe tchehrnobyl signifie armoise, si! Une plante commune, qui doit son nom à la déesse Artemis car une des nombreuses vertus de ce végétal, parent de l'absinthe, est de calmer les douleurs des menstruations tardives.
Et que vient faire la guerre du Vietnam dans cette affaire? Retour à la malaria et à la nécessité qui fait loi.
Rassurez-vous, je ne vais pas vous reparler de l'Expo de Milan. Je n'y ai d'ailleurs pas rencontré CRISPR. C'est un ciseau à ADN que la nature utilise comme une des manières de désarmer les virus qui assaillent les organismes plus évolues. Un ciseau CRISPR, des chercheurs viennent d'en trouver une nouvelle variété en scannant une masse de bactéries.