Je ne connais pas le Coran par coeur; ni la Bible ni le Tao ni les Upanishad non plus d'ailleurs*. Dieu m'en garde. Ces pensées pourtant m'interpellent car, quelles que soient leurs origines et leurs transformations au cours de l'histoire, elles participent du patrimoine mondial de l'humanité, comme on dit aujourd'hui du Lavaux ou des 1121 autres sites anoblis par l'Unesco.
Elles ont été, sont et seront encore le fondement de la foi et de la vie de milliards de mes semblables. Bien plus nombreux que les adeptes de la peur du réchauffement climatique, les fans de Federer ou du Barca ou le milliard Chinois ou le milliard d'Indiens mêmes (trois humains sur terre sont chinois ou indiens).
"L'humanisme en Islam" est le titre ce dimanche matin de la deuxième des émissions religieuses de France 2, entre le bouddhisme et le judaïsme, avant le culte protestant et la messe catholique. La douce Leili Anvar tente de séduire deux vieux savants: un docte musulman et un docte catholique oriental. Tous trois sont dans leur mise et leurs propos à mille lieues des jeunes des banlieues islamisées que craint tant la France.