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Gestion publique - Page 96

  • Temps long (1 de 3): TPG

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    tpg nouveau bus.jpgTransports publics genevois. Un établissement public autonome. Autonome? Autonome par rapport aux pouvoirs politiques. C'est la règle. Elle comporte beaucoup d'exceptions.

    Pouvoirs politiques au pluriel, car quand il n'y a plus de majorité politique, tous les partis, toutes les chapelles veulent avoir leur mot à dire (Et c'est sans compter avec les communes...) Le politique renie sa parole, exige plus de services sans vouloir en assumer le coût. Il flanque la direction d'un auditeur, commissaire politique version 2013, et décide à sa place de la couleur des bus et de la forme des distributeurs de tickets. L'autorité se délite, la confiance fuit de partout et avec elle l'autonomie. Gagnante, la gabegie. Arrive le jour où le directeur... Bouche cousue, comme il se doit. Sur lui toute la responsabilité.

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  • Promenons-nous dans les bois...

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    Quand elle enclenche son feu bleu et sa sirène, la police peut ignorer les lois de la circulation, brûlés les feux rouges et griller les stops. Point de discussion ni de votation ni de juge pour ralentir l'action des forces de l'ordre.

    Quand l'Etat prend enfin ses responsabilités et se décide à construire une nouvelle prison, point de feu bleu ni de sirène, il suffit d'un avocat avisé mobilisé par des riverains courroucé pour bloquer le projet. Un juge à sifflé un arrêt de jeu. La construction de la nouvelle prison détruirait un petit bois. Un crime sans doute qui vaut bien de stopper le chantier quelques mois et plus peut-être. Sacré bois!

    Sacré Suisses, qui à la fin du XIXe siècle ont sanctuarisé leurs forêts qu'ils avaient presque rasées pour se fournir en bois d'œuvre et en combustible. Depuis la forêt n'a cessé de croître. Laisser un terrain à l'abandon et en dix ans, il devient forêt protégée par la loi qui interdit de l'abattre sans reconstituer le bois dans la même région. Une loi absurde. Une loi qui bloque aujourd'hui la construction d'une prison.

    En appliquant le droit à la lette le juge ne sert pas l'intérêt commun.

  • PLR vaudois, PLR genevois: n'est pas Broulis qui veut!

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    bouton de vote.jpgPetit rappel, le ministre des Finances vaudois a réduit en deux législatures la dette cantonale de près de 9 milliards à moins de un milliard de francs, sans compter quelques fonds ici et là qui font de Vaud un pays sans dette (j'en parle ici graphique à l'appui). C'est évidemment exagéré. Un certain endettement est parfaitement normal lorsque la population et l'économie croissent, ce qui est le cas de toute la métropole lémanique.

    Cela dit Broulis a conduit une politique anticyclique digne de Keynes, que la gauche genevoise adore citer quand ça va mal mais oublie aussitôt que ça va bien. Car, en réduisant la dette en période de vaches grasses - Vaud comme Genève ont engrangé des revenus fiscaux considérables et en forte augmentation depuis huit ans, mais aussi en transférant des charges sur les communes et en jouant le père la rigueur sur les autres dépenses - Broulis a donné les moyens aux finances vaudoises d'affronter une prochaine crise économique. Genève sera de ce point de vue fort dépourvue quand la bise se lèvera.

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