L'affaire de nos deux joueurs suisses d'origine kosovare a mis la FIFA dans l'embarras. Elle s'en est sortie avec une amende, bien salée, mais pouvait-elle faire mieux, prise en sandwich entre le clan russo-serbe et la crainte d'un dérapage autrement plus émotionnel. Imaginez un joueur italien..., qui pour manifester l'amour qu'il porte au nouveau gouvernement à Rome, se serait mis en tête de lever le bras, façon salut fasciste, à l'entame de Fratelli d'Italia, l'hymne national transalpin. L'aigle à deux têtes est donc une petite faute bien plus petite que ces méchants croche-patte que l'on voit trop souvent sur le terrain. Au demeurant le nationalisme n'est que la monnaie d'une coupe du monde des nations. Vivement qu'on en sorte! Je vous recommande le dernier blog de Daniel Warner...
Des doubles nationaux de coeur ou de fait, combien y en a-t-il dans les équipes qui s'affrontent en Russie? Des origines diverses, des sangs mêlés, n'est-ce pas ce qui génétiquement et culturellement régénère un groupe humain depuis la nuit des temps? Vive donc le multinationalisme!