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Gestion publique - Page 18

  • Frontaliers, on vous aime!

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    HUG urgences nuit.JPGMais que serait le système sanitaire genevois sans ce qu'on appelle hélas des frontaliers mais qui ne sont en fait que des travailleurs pendulaires, des navetteurs, des commuters? Un peu plus d'un soignant sur deux aux HUG habite hors du canton de Genève. 39% habitent en France, dit le rapport d'activités 2018.

    Notre territoire cantonal est minuscule, deux fois plus petit que Lyon Métropole, six fois plus petit que Zurich. Rien d'étonnant donc à ce que ces travailleurs viennent de toute la région, du Grand Genève comme on disait naguère au temps des Babel, des Ducret, des Wellhauser, des Haegi, des Cramer où nos gouvernants avaient une once de politique régionale dans leur boîte à crayons. 

    Travailleurs pendulaires, on vous aime!  [Billet augmenté à 13h]


    A lire aussi: Chers pendulaires, navetteurs, commuters, Pendler... frontaliers


     

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  • La confiance est le meilleur antivirus

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    conseil federal 16 mars 2020.jpg

    Comme toutes les crises, celle du coronavirus révèle nos peurs enfouies, ancestrales et même reptiliennes qu'on savait existantes mais qu'avaient gommées des couches de vernis civilisationnel.  Elle met à rude épreuve nos capacités de résilience. Et montre combien nous sommes inégaux face à l'adversité, le choc, le risque. C'est bien connu, la peur est contagieuse. 

    Comment endiguer simultanément un virus, dont les effets ne sont pas (encore?) cataclysmiques, et la peur sans précipiter le monde dans une récession majeure? C'est l'équation impossible que nos autorités doivent résoudre. Pour décrire la situation actuelle, je vous propose l'analogie d'une course de Formule 1. 

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  • Qu'il est difficile d'être un média en temps de pandémie

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    corona virus compteur.jpgAu moins en 2008, on savait qui était le coupable, ces gnomes branchés sur les centres financiers, l'oeil balayant les écrans ou tournent les cours et les indices, le doigt agile achète ou vend d'un clic des millions de papiers, son cerveau rumine la folie de son prochain bonus, tandis qu'ailleurs dans des fermes ultra sécurisées d'autres intelligences dites artificielles achètent et vendent à la vitesse de la lumière. Et soudain le krach et la ruine de millions de gens aux Etats-Unis, l'onde de choc de l'explosion atteint bientôt le monde entier. Il faudra bien dix ans pour s'en relever et bien des banques traînent encore les boulets de ce temps là.

    En 2020, l'ennemi est inconnu, invisible à l'oeil nu, intraçable, sans remède. Il ne se loge pas dans les ordinateurs. Il n'est le fruit de l'avidité, de l'envie d'être riche ou simplement de profiter d'une aubaine. 

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