Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Démocratie - Page 9

  • Maudet Fischer, pauvre débat

    Imprimer

    fischer maudet.jpgPauvres politiques. Plus encore en ces temps de pandémie où la mort rôde, qu'en temps ordinaire - mais le temps n'est pas ordinaire, puisque le réchauffement climatique nous promet une mort infernale - on réclame des surhommes (pardon des surhumains) : dictateurs éclairés mais néanmoins démocrates et à l'écoute, pères de la nations, solides et généreux, mères de la patrie, pragmatiques et consolatrices? Sommes-nous donc tous des enfants, des oisillons, des victimes? 

    Je lis dans le Temps du 31 janvier le compte rendu du face-à-face Fischer-Maudet. Pour l'avoir pratiqué, je sais combien l'exercice est périlleux et frustrant. D'autant qu'il ne s'agit pas d'élire un dictateur le 7 mars, mais un membre d'un gouvernement, qui est lui-même soumis au contrôle d'un parlement de milice, à l'arsenal touffu des lois en vigueur et à des administrations en place mais pas toujours aux ordres (et non soumises à réélection) pour faire avancer la galère genevoise dans une bonne direction.

    Lire la suite

  • Pas pingre, la Suisse... suspicieuse

    Imprimer

    2AB051AD-D062-4010-80B0-608DD063293D.jpeg« Le problème est plus profond. Les partis qui représentent les entrepreneurs n’ont jamais voulu que la Suisse dispose d’une statistique et d’une visibilité sur l’état de santé et sur le fonctionnement du tissu économique. En France, les entreprises ont l’obligation de transmettre à une centrale leurs comptes d’exploitation et leur bilan. Ils ne sont pas accessibles au grand public, mais à disposition des autorités. Il suffit d’avoir le numéro d’une entreprise pour connaître son état sur les dix dernières années. »

    Lire la suite

  • Genève sans commune mesure

    Imprimer

    154C16D2-D2AE-438A-A25A-4BEBB3D5AF1A.jpegL’étude de Pascal Sciarini commandée par Thierry Apothéloz, ci-devant ministre de tutelle des communes genevoises, pour savoir pourquoi un des 924 élus sur cinq jetait l’éponge avant la fin de la législature a fait un flop médiatique. Face au Covid, il faut bien s’appeler Trump ou Biden ou être la neige ou le loup chez nous pour faire la une, même de la presse locale.  La réponse qu’on connaissait depuis longtemps tient en deux mots: impuissance et frustration. Et la réponse du ministre vaut son pesant d’immobilisme: formation et encadrement.

    Pour le ministre socialiste, c’est sans doute trop que de se demander si 45 communes pour un demi-million d’âmes dans un canton confetti, qui n’en a plus (d’âme ni même d’esprit de Genève), ne sont pas de trop - un confetti découpé en 45 morceaux inégaux, vous l’appelez comment? Un nanoconfetti? 

     

    Lire la suite