Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Démocratie - Page 115

  • EWS: veni vidi vici

    Imprimer

    image.jpegElle a bien servi le pays. Elle n'a pas reculé quand il s'est agi le 12 décembre 2007 d'affronter son ex-président, Christoph Blocher, et de le sortir du Conseil fédéral. Était-elle effrontée la grande dame des Grisons?

    Elle n'a pas reculé, deux législatures plus tard, après avoir tenu les Finances publiques dans la tempête de multiples crises: bancaires (UBS, Swiss Leak), fiscales (forfaits fiscaux, imposition des multinationales étrangères), monétaires (euro, franc fort, indépendance de la BNS), financière (pensions des Suisses, péréquation). Elle a su tirer les lecons d'un vote populaire qui favorise son ancien parti, fruit trop mûr d'une évolution de la société (la peur des braves gens), dont elle n'est en rien responsable. 

    Il faut savoir quitter le pouvoir à temps, a-t-elle dit (pensait-elle à sa collègue Leuthard?), sans s'exprimer une seule fois en français. Je suis encore en pleine forme, nullement amère ni déçue. Les choses sont ainsi. Je regarde l'avenir. Nous avons abattu pas mal de travail ces huit dernières années.

    Comme si les élections fédérales du 18 octobre n'avaient pas eu d'incidences sur son choix ou parce qu'elle en connaissait l'issue depuis des mois. Comme tout le monde.

    Le départ d'Eveline Widmer-Schlumpf mérite le plus grand respect. Les politiciens qui croient devoir durer peuvent en tirer une leçon. Chapeau bas Madame!

    Ce départ ouvre la voie à un deuxième siège UDC au Conseil fédéral. Cette partie du peuple qui a peur mérite d'être respectée. Elle défend ses droits comme la gauche défend les droits des travailleurs. La Suisse et l'Europe ont besoin de dirigeants capables d'inspirer confiance et de réduire cette peur qui pourrit le vivre ensemble.

  • En 2020, 20% des articles écrits par des robots

    Imprimer

    image.pngFlipboard est un bon moyen de butiner sur le web. Feuilletant mes sélections, j'expérimente une des raisons de la défection des consommateurs d'un seul média, journal ou telejournal. Le temps de l'information ne diminue pas, je pense même qu'il augmente, mais les moyens d'information se sont demiltipliés dans des proportions inimaginables. La part des médias locaux s'en trouve forcement congrue.

    Donc, sur Flipboard, je surfe sur Nieman Lab. Je tombe sur Wired, puis sur le blog d'Yseop, une jeune pousse française installée aux Etats-Unis, qui tente de faire sa place au soleil des génératpeurs de textes, lequel me renvoie sur Gartner. L'Institut de prospective croit qu'en 2020, 20% des articles seront produits par des robots. 

    Lire la suite

  • Et si Leuthard profitait du départ de Widmer-Schlumpf?

    Imprimer

    leuthard widmer.jpg Eveline Widmer-Schlumpf aura en décembre achevé huit années de bons et loyaux services au Conseil fédéral. Deux législatures, la durée de vie maximale d'un président en Amérique. Doris Leuthard est d'un an son aînée dans la fonction.

    Si les deux femmes - Doris a longtemps été la plus populaire des membres du gouvernement - décidaient de concert de rendre leur tablier de ministre ces prochains jours, elles ouvriraient le jeu d'une saine succession au Conseil fédéral. On parlerait moins de l'UDC et davantage des responsabilités gouvernementales.

    Les deux femmes signaleraient aussi que huit ans au pouvoir, c'est bien et que des forces nouvelles doivent être élues. Les derniers à avoir franchi la barre des trois législatures au pouvoir sont, selon Wikipedia, Joseph Deiss, Moritz Leuenberger et Kaspar Villiger.

    Lire la suite