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Dans quel état j'erre - Page 100

  • Résurrection et singularité

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    oeuf de pâques.jpgPour un vieux catho comme moi encore un peu pratiquant - j'assume ma singularité - le temps de Pâques est un émerveillement. Comme beaucoup, je me retrouve confronté à ces questions éternelles, lancinantes: la vérité, l'amitié vécue, niée, l'opposition d'un seul contre tous, la souffrance, la torture, la mort, la nature de la chair, la vie, le témoignage véridique.

    Bien sûr, on peut dire que tout cela n'est que jus de crâne, aller chercher le soleil au sud et se rendre compte en rentrant qu'on aurait mieux fait de rester à Genève...

    Je n'ai pas la prétention de philosopher davantage. C'était juste une réflexion en passant. Et je retiens pour l'heure, car mon blog est aussi pour moi un façon de conserver quelques liens...

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  • Je ne suis pas du parti d'en rire

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    mairies de Genève 07 vs 11.jpgDéjà le surlendemain du dimanche noir de la droite genevoise. Et les Gazettes passent à d'autres actualités que le commentaire des résultats. Pourtant le scrutin du 17 avril à Genève est riche d'enseignements. Par exemple, celui du recul général de la cote d'amour des partis politiques. En 2007 78% des bulletins déposés dans les urnes portaient l'étiquette d'un parti, cette année ce ne sont plus que 64% des listes. Ajoutez ce désamour à un taux de participation calamiteux - certes pas pire qu'il y a quatre ans - et c'est à une introspection des partis qu'il faudrait se plier.

    Etrange objet sociologique qu'un parti politique, vous ne trouvez pas. Durable de surcroît, apparemment insensible au temps qui passe, un peu comme les communes dont les frontières sont anachroniques, mais qu'on ne parvient pas à fusionner.

    A l'exception des Verts, rejetons de la mondialisation - depuis que l'homme a vu la terre depuis le cosmos, sa solitude sans recours est apparu et lui a fait prendre conscience qu'il était embarqué pour le meilleur et pour le pire dans la même galère - à l'exception donc des Verts, tous les partis trouvent leurs racines au XIXe siècle, âge d'émancipation citoyenne et populaire.

    Tous les citoyens, loin s'en faut, ne sont pas membres d'un parti.

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  • Heureux les pauvres!

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    pauvreté en suisse caritas.jpgOn ne compte plus les études, les articles, les thèses, les indignations qu'alimente la pauvreté! Le sujet est éternel et il n'est pas près de disparaître de nos écrans télé. Chez nous, la pauvreté est souvent médiatisée. C'est que nous ne l'aimons pas, la pauvreté. Elle nous fait peur. Elle nous agresse. Sans doute nous renvoie-t-elle à nos origines, quand nous étions nus, quand nous étions heureux d'avoir ou d'être notre pain quotidien.

    Nous demandons donc à nos gouvernements de bien la cacher, la pauvreté, de lutter contre, de l'effacer. De nos villages et de nos quartiers.

    Quand elle surgit néanmoins, s'agenouille dans la rue, frappe à notre porte, tend la main, elle fait la une des journaux, remplit le courrier des lecteurs. Mais, attend-on alors, que font la police, les services sociaux, les garde-frontières? Ne paie-t-on pas assez d'impôt? Que n'installe-t-on pas des caméras de surveillance tout partout? Allons-nous devoir suivre des cours d'auto-défense, créer des vigiles de voisinage, nous armer? Tel est une des actualités de la pauvreté.

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