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Constitution - Page 20

  • Pas d'apartheid en Suisse?!

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    Capture d’écran 2015-02-11 à 23.23.06.pngLe premier ministre français Manuel Valls a dit, le 20 janvier dernier, neuf jours après le sursaut républicain "Sommes Charlie", que la France connaissait des poches d'apartheid. En Suisse, les experts suisses chargés d'évaluer le vivre ensemble ne prononceront sans doute pas ce mot ce jeudi. Berne veut tout de même en avoir le cœur net et lance une enquête nationale biennale sur le niveau des discriminations.

    A l'encontre des étrangers ou de populations spécifiques? Pas seulement, semble-t-il. Les plaintes des Suisses qui nourrissent à tort ou à raison le discours de l'UDC et, à Geneve, du MCG, seront également collectées par StatistiqueSuisse, comme celles des Suisses qu’inquiète l'extrême droite.

    "Le nouvel instrument permettra de suivre les évolutions de la société dans différents domaines-clé comme le racisme, l'antiracisme, l'hostilité à l'égard des musulmans et des juifs ou l'intolérance. Les attitudes correspondantes ne sont pas déterminées sur la base d'une seule réponse mais d'un groupe de réponses. Ainsi, une attitude n'est qualifiée de raciste ou d'antisémite que lorsque les affirmations correspondantes de la personne concernée sont systématiques et répétées. L'instrument permettra également de connaître la perception des personnes interrogées quant à l'ampleur et à l'impact des mesures sociales et politiques, ainsi que l'évolution de cette perception." Communiqué du Conseil fédéral du 11 février.

    Voilà qui mérite attention.

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  • L'impossible réforme de la fonction publique genevoise

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    SCORE, la réforme de l'échelle des traitements de la fonction publique, est mort. Du moins dans son identité et sa forme actuels. Le député Edouard Cuendet, la voix des banquiers, la soutient du bout des lèvres, mais il sait que le couple PLR-PDC n'a plus le pouvoir au Grand Conseil comme la séance d'hier soir du parlement la brutalement illustré.

    Roger Golay, le président du MCG a lui carrément annoncé l'acte de décès de la réforme, hier soir au micro d'un Pascal Décaillet, trop girond de montrer que la politique se faisait devant lui - que dis, je grâce a lui - lui, qui sait si bien profiter des rumeurs de la rue et souligner combien le parlement, juste à côté, mouline dans le vide. Dérive classique d'un fou du roi qui se prend pour le roi et qui se réjouît d'une manifestation peu suivie pour d'évaluer le suffrage universel. 

    Mais c'est ainsi qu'on gouverne désormais à Genève. SCORE, un projet lancé et défendu par David Hiler, naguère donné comme le meilleur conseiller d'Etat du précédent gouvernement, finira au panier. Et peu importe qu'un Pascal Broulis, usant de la même méthode qu'il s'était appropriée quand le ministre vaudois des Finances et de la Fonction publique (il a aux dernières élections cédé ce dicastère à sa collègue Nuria Gorrite) était chef du personnel de la Banque cantonale vaudoise, ait réussi à mettre en œuvre la réforme "Decfo-Syrem", un SCORE à la vaudoise.

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  • Genève pourrait se passer des communes et n'en conserver qu'une ou deux

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    Capture d’écran 2015-01-22 à 22.01.15.pngLa démocratie a un gros défaut. Elle est conservatrice. Les constituants genevois qui avaient de grandes ambitions les ont vues douchées par les élus municipaux: pas touche à ma commune! Résultat deux articles sans sel ni poivre: l'un sur la fusion des communes - un gros mot qui écorche les oreilles des communards - l'autre sur la répartition des tâches - une usine à gaz - et la répartition solidaire des ressources. Le Conseil d'Etat, courageux mais pas téméraire, a empoigné le premier volet, renvoyant les questions qui fâchent vraiment à plus tard.

    J'ai lu le projet de loi et l'exposé des motifs y relatif, une coquille vide pour l'instant. Qui ne mécontente personne. Et promet donc des petits fruits genre ppdm (plus petit dénominateur commun). Je ne demande qu'à être contredit...

    Que serait donc le canton, s'il osait la révolution? Genève et ses 45 communes, ça n'est jamais qu'à peine plus d'une fois la ville de Zurich en population, trois fois en territoire, et un peu plus d'un quart en terme de budget.

    A défaut de n'en conserver qu'une, Genève pourrait se contenter de deux communes: la ville et le reste du canton, voilà une belle ambition, non!

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