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Air du temps - Page 216

  • La guerre écolo et l'absentéisme des fonctionnaires

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    Deux nouvelles fraîches

    On connaissait la guerre zéro mort, voici la guerre écolo. La guerre zéro mort est un concept américain qui ne signifie pas qu'il n'y a pas de victimes; le but est qu'elles ne soient pas américaines... La guerre écolo, c'est Genève qui l'invente. "L'armée obtient un label écolo à Genève" annonce la Tribune ce matin. Quand j'étais troufion, au temps naguère où les bleux attaquaient du côté du Jura et les rouges du côté du Voralberg, on ramassait déjà les douilles tombées au champ d'honneur de la place d'exercice. L'armée propre en ordre était déjà un concept suisse.

    Un peu d'empathie et le taux d'absentéisme à l'Etat de Genève fond de 20%...

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  • CO: Yves Scheller plombe l'initiative 134 malgré lui

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    Il n'avait pas tort Yves Scheller de dénoncer les dérives de l'enseignement genevois, notamment le "pack" des pédagogues de la Faculté de psychologie des sciences de l'éducation et ses dérives, qui, ayant mis l'enfant au centre de la classe et donc du monde, a fini par faire tourner une bonne partie des profs en bourrique. Mais il fut bien seul, hier soir, devant un auditoire Piaget à demi-plein, venu se forger une opinion à 12 jours de la clôture du scrutin du 17 mai sur la réforme du Cycle.

    Sa défense de l'initiative 134 prononcé du ton doctoral du prof du collège - qui rêve au fond d'élèves brillants, à son niveau - a fait long feu. Personne ne l'a vraiment défendu. Au contraire, plusieurs intervenants dans les vingt minutes dévolues aux questions ont fustigé parfois maladroitement l'indiscipline et le bavardage de l'élève Scheller.

    La critique était excessive. Elle a presque tourné au procès-d'intention. La tension est telle au sein du sanctuaire des enseignants que le premier déviant devient vite un bouc-émissaire. Le laïc Scheller a failli boire la coupe jusqu'à la lie. Mais au fond, il avait tressé les verges qui l'ont battu en infligeant, au baromètre de la Tribune, un 1 infamant au Cycle d'orientation sur un total de 10. C'était trop pour les profs de ce troisième cycle de l'enseignement obligatoire. Celui de l'âge ingrat. Le doyen des doyens s'est levé pour les défendre.

    On ne fait pas ramer des matelots à coups de trique. Surtout lorsque les matelots sont des profs. Les élèves non plus d'ailleurs.

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  • Une planète plus intelligente?

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    ibm une planète intelligente.png

    Quand un gros fonce, ça secoue. Je suis tombé sur cette pleine page de pub dans le Monde par hasard ce matin. Un logo incompréhensible et un long texte pas très engageant surmonté d'un titre "Diagnostic pour une planète plus intelligente". Une pub qui exige un effort de lecture aux antipodes du clip-matraque diffusé sur les télés. En bas à droite, le logo d'IBM. Et tout en haut à gauche en petits caractères, ce surlignement "Conversation pour une planète plus intelligente: 4e épisode. Il y en avait donc déjà trois qui m'avait échappés. J'ai lu l'article peu engageant. Trop forts les concepteurs de la campagne IBM! L'idée de créer une planète plus intelligente, smarter en anglais, ne peut guère laisser indifférent.

    ça a démarré le 14 mars en France,  m'indique un article du 30 mars des Echos capté via google. Et ça se décline en une quinzaine de programmes iconographiés autour de globes terrestres stylisés. IBM affirme sa compétence dans tous les domaines et va jusqu'à rebaptiser le www en iii intrumenté, interconnecté, intelligent. Un petit tour sur le web montre un reflet de la puissance de l'entreprise qui annonce 380'000 collaborateurs et des milliards de liquidités.

    Et un vague sentiment d'impuissance du citoyen lamda à la fois séduit par les promesses des réseaux et effrayé par la toile qui désormais s'est refermée sur le monde: web wide world comme dit désormais IBM. Big Blue, big brother, big business. 6b.