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Juste une nonne, qui nous ressert Dominique nique nique dans un sketch, où un DSK en peignoir Sofitel traîne sa croix, flanqué d'un Unger tentant de réduire sa bedaine au fitness Harmony. Ah, et aussi une femme voilée! Qui déchire son habit et se retrouve en mini robe de strass, clamant la libération des femmes arabes dans 50 ans... Rien à voir avec l'allégorie de la Liberté dans célèbre tableau de Delacroix. Sinon, pas l'ombre d'une mitre courant derrière des petits garçons, aucune allusion au prophète non plus. On ne charrie plus avec la religion dans la R'vue genevoise.
Pas l'ombre d'un UDC non plus. Sauf pour expulser les Valaisans de Genève, dans un sketch qui dénonce maladroitement le parti blochérien valaisan qui avait détourné l'image d'Amy Vinehouse pour s'opposer à la libéralisation de la drogue dans le vieux pays. Pas de sportifs non plus sur la scène du cabaret de la rue de Carouge...
Hier à la radio, petit reportage sur nos indignés des Bastions. Face aux indignés du Mur des Réformateurs, une jeune campeuses nous explique son quotidien: la cuisine, la bibliothèque dans une caisse à pommes, les AG, le tipi où l'on se réfugie quand il fait froid. Rupestre et honorable à souhait mais sans perpectives, souligne le géniteur de ce mouvement.
Stéphane Hessel en profite pour faire la promo de son dernier livret: "Engagez-vous!", la suite de son petit brûlot "Indignez-vous!".
- Engagez-vous où? demande le reporter?
- Dans les partis politiques, dans les institutions démocratiques, souligne le vieux résistant, qui était encore hier soir sur Arte parmi les témoins européens, déportés pour opposition au nazisme.
"Les Roms, que la police déloge sous les feux des médias, n'ont pas le droit de s'indigner", me lance Marie-Cécile. D'un trait, nous voilà renvoyés à la réalité, les indignés des Bastions et toute la société genevoise.