The Economist prend souvent le contre-pied des idées reçues, reçues par le monde de la francophonie, dans lequel je baigne, dominé par le discours des intellectuels parisiens, fort brillants mais souvent décollés du plancher des vaches. Dans un article consacré au bébé à trois parents, une news qui a fait le beurre des gazettes outre-Manche cette semaine, The Economist écrit que les bureaucrates (britanniques en l'occurrence) ont parfaitement géré leur affaire. Ce n'est pas tous les jours que le journal libéral félicite la fonction publique.
il est question de la manière exemplaire donc, dont le dossier des bébés à trois parents a été conduit jusqu'au vote positif du Parlement, lequel vote autorise désormais, en quelques rares circonstances, à introduire dans l'ovule de la mère sociale et génétique et porteuse et nourricière etc. les mitochondries saines d'une mère donneuse. Le tout pour le bien du bébé délivré d'une maladie dont sa mère principale est porteuse. Tout cela parce que les mitochondries s'héritent par les mères, puisque le père ne fournit qu'une pelote d'ADN et rien d'autres.