Ce mercredi soir la Constituante débat de la Genève internationale au CICG. Sa commission 4 se penche, comme l'indique le site internet de la noble assemblée qui s'étoffe peu à peu, "sur l’organisation territoriale de notre canton, et aborde des sujets comme la structure territoriale (nombre de communes, fusions, redécoupage territoriale), la répartition des tâches entre canton et communes, la collaboration intercommunale et l’organisation interne des communes. La commission réfléchit également à la place de la Genève internationale dans la nouvelle Constitution."
A propos des communes, je plaide pour ma part pour leur maintien - histoire d'éviter les psychodrames inutiles et bloquants et de conserver la trace des fractures et des unions des temps passés - mais simultanément, je pense que la poursuite du "gobage" par le canton de toutes leurs prérogatives ou presque est inéluctable.
Ce scénario de grignotage qui s'accomplit depuis des lustres exige une sortie de crise. Qui ne peut être que l'agrandissement de la ville de Genève, comme dans les années 30, par absorption des quartiers périphériques que sont les grandes communes urbaines - improprement appelées ville, ce qui est généralement une fiction, à l'exception de Carouge. Mais faut-il donner à Genève (image rouge) la taille territoriale de la commune de Zurich (image noire), ne faut-il pas aller jusqu'au bout de la logique qu'impose la dimension du canton?