La radio romande l'a annoncé hier matin dans une brève. La Suisse compte plus de 30'000 médecins (30'166 exactement) en 2009. Une brève qui a fait l'objet d'un commentaire inspiré sans doute par la FMH, qui s'alarme de la pénurie de toubibs qui guetterait la Suisse (voir la statistique médicale suisse ici).
Que les médecins soient mal répartis sur le territoire national et s'installent plus volontiers dans les villes contribuant malgré eux à chauffer la demande, et donc que la pénurie soit en fait déjà une réalité dans les vallées, tout le monde le sait (voir la statistique ci-dessous). Mais que la pénurie menace toute la Suisse cela méritait explication.
Le numerus clausus, de fait installé à l'entrée dans la profession, peut facilement être levé. L'autre raison de la pénurie annoncée sera plus difficile à contourner, car elle relève d'une évolution culturelle.
Si la pénurie menace donc, c'est nous a-t-on servi au petit-déjeuner que la profession se féminise: +1,7% de médecins en plus en 2009 mais + 4% de médecines, lesquelles seraient plus enclines à exercer le noble art à mi-temps. Les femmes forment désormais 35% de la profession.
Ce qui m'amène à cette réflexion: