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Affaires fédérales - Page 94

  • Pierre Weiss genevois déraille

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    Pierre weiss keystone.jpgOn dirait que Pierre Weiss adore les causes perdues. Il a ferraillé l'an dernier contre le budget de l'Etat de Genève sans grand profit pour la République ni pour ses amis du PLR qui ont pris une baffe aux dernières élections, même si la réélection brillante mais non contestée de Maudet et de Longchamp a calmé la douleur du grand vieux parti mais pas l'amertume des libéraux...

    Le tribun de Soral ferraille ces jours contre les propos de Mauro Poggia tenus dans un tract électoral 1). Il s'est mis en tête que "l'éradication des frontaliers" sentait bon la solution finale et valait bien une plainte pénale. Même réaction en chaîne contre une éructée du député Rappaz, lequel rigole et sait qu'une très éventuelle condamnation ne sera qu'une étoile de plus à épingler à sa vareuse de petit soldat du MCG.

    Stauffer, sans qui le MCG ne serait rien, n'est ni Le Pen ni Mussolini ni même Hitler, n'en déplaise à notre Monsieur Propre, Hitler, dont France 2 a relaté la genèse la semaine dernière, dans deux documentaires passionnants, à l'heure ou les bleus renversaient le cours de l'histoire, contre toutes attentes, et redonnaient un peu de soleil brésilien à une France que j'ai rarement connue aussi morose et apeurée.

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  • Guillaume-Henri Dufour en 2013: quel Nouvel?

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    dufour jurant.jpgLe troisième épisode des Suisses a fait descendre le général de bronze de sa monture de Neuve. Quel homme! On n'en voit que la part publique pour l'essentiel. On apprend qu'il a fait ses classes en France, a servi sous Napoléon, qu'il fut instructeur de la première académie militaire suisse. En français sans doute, lui qui apprit, mal et tardivement, la langue de la majorité.

    Un taiseux ce Dufour, tout en morgue et en modestie, à la fois sûr d'appartenir à cette race d'élu à qui le Salut est promis, héritier des romantiques et graine de paix. Il sait où il va, ne transige pas avec ses principes, fond en larmes. On l'aime bien ce militaire, adepte de la guerre zéro mort. Alors que la Suisse réglait sa guerre civile en 26 jours, d'autres nations - l'Amérique, l'Allemagne, la France - allaient, qui s'épuiser dans la guerre de sécession, qui enclencher le cycle des guerres mondiales.

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  • Qui est de Flue today?

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    flue.jpgComment se partager le butin du Téméraire? De quoi vivre quand on a que ses muscles et son courage pour tout capital? Comment partager le pouvoir? Comment ne pas être corrompu ou corrupteur? Ce sont des questions qui émergent de l'épisode deux de la série Les Suisses, que je viens de visionner.

    Bien meilleur que le premier à mon goût. Plus de crasse, plus de sang, plus de sens aussi. Parce que les enjeux de cette fin de XVe siècle nous sautent à la figure et ne sont au fond pas si différents que ceux qu'affrontent la Suisse et l'Europe aujourd'hui. La prospérité, le pouvoir, la bonne gouvernance.

    A l'époque, confessent les historiens, dont les interventions s'insèrent mieux dans la reconstitution des événements, Nicolas de Flue, un saint vivant, attesté par Rome, a offert aux Suisses un compromis, les épargnant d'une guerre civile entre les artisans et commerçants des villes et les paysans chasseurs des campagnes. Tous libres mais pas tous égaux, car l'égalité ne saurait être réelle quand les uns habitent dans des maisons de pierre et font parfois commerce de chair humaine, quand les autres crèvent la dalle et ont peu d'autres choix que de s'engager dans les armées étrangères. Mercenaires.

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