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Affaires fédérales - Page 32

  • Je suis perdu et sans parti

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    smartvote moi 2019.jpgConnaissez-vous Smartvote? Depuis quinze ans, ce projet offre aux citoyens le moyen de mesurer leur proximité ou leur éloignement politique par rapport aux candidats et aux partis lors d'élections parlementaires. J'ai donc répondu au 75 questions - pas toutes neutres et parfois ambiguës ou lacunaires - et me retrouve un peu orphelin.

    Le candidat le plus proche ne colle qu'à 59,8% avec mes réponses. c'est Nicolò Gori, un jeune PLR que je ne connais pas. Le second est la tête de la liste PDC, Vincent Maître, avec qui Smartvote me donne 57,3% d'affinité. On ne se refait pas, Je colle mieux avec le PDC et avec les Verts libéraux qu'avec le PBD et l'UDC. Et je ne suis, me dit Smartvote, ni très vert - trop dogmatique à mon goût - ni très rose - trop étatiste.  Ce que je savais. 

    Smartvote permet d'affiner et, question par question, de savoir où je converge et où je diverge. C'est assez instructif à la fois sur la manière de poser les questions et sur le choix des sujets et sur les réponses qu'on a pu donner rapidement. Testez-le! Smartvote sera à Uni Mail ce jeudi à 17h pour en débattre.

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  • Une semaine sans viande et une sans chauffage

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    thermometre paris.jpgMais que fait la police! Ce que je reproche un peu aux marcheurs climatiques, tous âges confondus, c'est que la peur les motive - la peur de la canicule, de la montée des eaux, de la fonte des glaciers, des ouragans - et non un monde plus juste et plus pacifique. Ce que je reproche un peu aux marcheurs climatiques, c'est que l'Etat doit décider et faire le bonheur national brut (BNB) et non les gens eux-mêmes.

    Certes, je ne suis pas assez naïf pour croire que la main invisible du marché (ou de l'Etat) peut faire le BNB, même The Economist, qui consacre son édition de cette semaine onusienne à la crise climatique, n'y croit plus non plus. Et que les Etats, faute de mieux - c'est-à-dire nous dans les Etats démocratiques - doivent collectivement inventer des règles du jeu marchand qui nous incitent à moins produire de gaz à effets de serre. Non pas par peur d'un hypothétique enfer sur terre mais pour la simple économie des ressources rares et non renouvelables. Vaste défi.

    A notre niveau, nous pourrions opté pour une semaine sans viande et, cet hiver, pour des chambres et des bureaux à 18 degrés voire moins.

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  • De Bulle à Zoug en passant par chez vous

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    100 francs nouveaux.jpgChacun sait que les Zougois sont des Suisses au-dessus de tout soupçon. Et que grâce à leur travail et leur frugalité - au fait quel est le bilan carbone du petit canton sans aéroport, où les valeureux Waldstâtten écrasèrent les troupes des Habsbourg sous les rocs et les rondins? - les Zougois sont parmi les Suisses qui paient le moins d'impôts. 

    Si je vous parle des Zougois, c'est que je prépare un cours que je donne tantôt au CFJM sur les budgets et les comptes publics. Et qui me fait replonger deux fois l'an dans la mécanique à complications multiples qu'est les miroirs comptables (c'est à dire marchands) des actions (et parfois des inactions) de nos élus, toutes couleurs confondues. C'est ainsi que les socialistes de Lausanne ou de la Ville de Genève se félicitent de l'excellente gestion de leur  ministre qui est de la même couleur qu'eux, alors qu'ils contestent la gestion des ministres du camp adverse et vice-versa.

    Mais revenons à Zoug et à Bulle.

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