Ainsi donc le président du Parti démocrate-chrétien suisse veut laisser tomber le C que trop d'électeurs et d'électrices associeraient non pas au christianisme mais au catholicisme, coinçant par trop, aux yeux de Gerhard Pfister, le parti dans un cul de sac: les catholiques vieillissent; et l'église catholique n'est plus la force dynamique qu'elle a pu être après la Seconde guerre mondiale et quelques lustres après Vatican II.
En quoi l'abandon de cette référence chrétienne changera-t-il l'électorat du parti centriste? En quoi le biffage du C changera-t-il sa vision de la fédération suisse, de l'Europe, du monde, son programme pour une bonne gouvernance du pays?
En rien sans doute. Du moins à brève échéance. Ces questions valent pourtant d'être posées et reposées.