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  • C'est à elles de prendre leur place aujourd'hui

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    temps modernes charlot.jpgDans ma bulle catholique où je suis née et suis encore un peu - un peu par flemme, un peu par foi, un peu par fidélité citoyenne (qu'est-ce qui fait que je suis Suisse et non Français, Israélien, Javanais ou Indien: mon lieu de naissance, mes parents, quoi d'autres...?)... Dans ma bulle catholique donc, on chante à l'Ascension (quand le Christ monte au ciel et ouvre ainsi sur terre un nouvel espace de liberté et de créativité, un existentialisme face au déterminisme ou à la prédestination...), on chante ce chant mélodieux: "C'est à nous de prendre sa place aujourd'hui...".

    Aujourd'hui, c'est à elles, les femmes, de prendre toute leur place (y compris dans l'église catholique)... Et c'est moins facile que de faire une grève politique, qui fait éclater l'inégalité non pas de genre mais de statut, entre les travailleurs protégés et les autres.

     

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  • Des civilisations au bord du naufrage?

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    Je ne dégomme pas un sympathique petit bistro qui fait une honnête cuisine de petit bistrot, je n’en parle pas, mais je ne rate pas ceux qui prétendent jouer en ligue supérieure et auraient mieux fait de demeurer en seconde. C’est en substance ce que m’avait répondu Alain Giroud, critique gastronomique de la Tribune de Genève qui a fréquenté les meilleurs chefs francophones. Cette réflexion me saute à l’esprit quand je constate le peu de critiques qu’a suscité le dernier essai d’Amin Malouf: Le naufrage des civilisations. Un silence qui en dit long.

    Le sujet de la collapsologie est pourtant à la mode.

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  • Et si c’était moi?

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    Et si c'était moi ? Cette question me poursuit depuis que mon cousin Benoît a fait connaître urbi et orbi qu'il souffrait d'un « cancer au stade 4 avancé ». Facebook, le premier média du monde, qui a recueilli cette annonce, bruit de nombreux commentaires (plusieurs centaines), où l'émotion, la tristesse le disputent à la résistance, au combat qu'il doit mener, aux trèfles à quatre feuilles et autres emoji quand les mots manquent.

    Un seul est signé d'un proche parent. La pudeur nous tient-elle en marge du réseau social et nous confine-t-elle à un courriel, à WhatsApp, à une visite, au silence?

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