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  • Le directeur veut dépoussiérer le Muséum

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    "Le PSC est un processus long et exigeant..." écrit Sami Kanaan en exergue du Projet scientifique et culturel 2020 du Muséum d'histoire naturel de Genève. Diable oui, voilà cinq ans que le PSC 2020 a été rédigé. C'était une première suisse. Et depuis? Rien de visible, pour le commun des mortels du moins, sinon l'étude en cours (depuis 2012) d'un projet sensé préserver les 120'000 bocaux conservant les trésors du musée dans l'alcool. C'est un risque majeur d'incendie que ces 48'000 litres d'alcool, a dit un office fédéral qui, aveugle au fait que ces bocaux n'ont jamais provoqué le moindre incendie, commande la construction d'un fortin à plus de 20 millions. Normal. Dans notre société qui ne tolère plus le risque, seul le principe de précaution fait loi. Ici comme ailleurs. 

    Que pourrait-on faire d'autres avec ces millions en réduisant le risque par une élimination critique de ces bocaux, tenant compte des outils contemporains de traitement des données? Créer avec d'autres muséums des applications permettant aux visiteurs de voir la vie des animaux empaillés en réalité augmentée via leur smartphone, des tablettes ou des casques louées? En fait cela existe déjà.

    Et puis, quelle est la valeur effective des spécimens conservés? Enfin, ce travail de conservation d'un patrimoine qu'on dit mondial est-il bien dans les attributions d'une commune? Je vais donc lire le PSC 2020 pour y chercher des réponses. En attendant, le directeur du Muséum, Jacques Ayer, a réagi à na note du 27 mars intitulée "Muséum: lugubre et poussiéreux". Voici sa réponse: 

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  • Le troisième combattant

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    comite international emblème.jpgMais qu'est-ce qui les pousse à s'engager au coeur de la guerre, dans des causes apparemment perdues ces délégués du CICR, ces engagés de la coopération au développement, ces sans-frontiéristes de tout poil: médecins, infirmiers, ingénieursagronomes, pompiers, charpentiers... Le film de Romain Guélat et Jean-François BergerDocteur Junod, le troisième combattant, présenté hier soir à l'Alhambra - ne répond pas vraiment à la question. Est-ce que Survivor, donné ce soir à la Maison de la Paix dans le même cadre du FIFDH, y répondra mieux?
     
    Mais, dira-t-on, en ce temps sans perspectives, sans autres convictions (oserais-je écrire foi?) que celle de la peur de mourir du réchauffement climatique ou de l'ingestion de nourriture non bio et sans frontières, qu'importe la motivation personnelle, c'est l'engagement qui compte. Sans doute. Mais pourquoi si peu s'engage et pourquoi s'engage-t-on si peu? Pourquoi certains frères humains s'engagent-ils dans des causes humanitaires beaucoup plus que d'autres, parfois au péril de leur vie et souvent de leur carrière? Qu'est-ce qui les motivent? 

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  • Des journalistes sans formation préalable à la RTS

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    Session de rattrapage de Medialog, pratiquement la seule source d'actualité en Suisse romande sur le métier de journalisme, ce métier si divers qui fabrique les journaux d'actualité citoyens, qu'ils soient imprimés ou en ligne, édités en flux continu ou une fois par heure, par jour, par semaine, par mois..., sur des chaînes de radio ou de télévision ou sur l'Internet... Et ce n'est pas du tout la même chose.

    Première séquence, voilà dix ans que Tamedia (Tages Anzeiger, Bund, Berner Zeitung, Basler Zeitung...) a acheté Edipresse (24 Heures, Le Matin, La Tribune de Genève). Seconde séquence: vocation journaliste, trois journalistes récemment sortis de la formation dispensée par le CFJM racontent leur motivation. Un constat: à aucun moment, on n'a évoqué la démocratie, la participation citoyenne, la formation de l'opinion, l'édification des gens, la valorisation de l'esprit scientifique.

    Bref le journaliste exerce-t-il un métier de service public? Quelle est l'intérêt public de médias qui seraient de pure distraction?

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