Genève aime donné des leçons au monde entier. L'esprit de G souffle en tempête sur la ville d'Henry Dunant. On aime les étrangers, dit l'officialité. On les accueille largement et plutôt généreusement (tout est relatif): les SDF, les travailleurs, comme les riches et les multinationales, appâtées celles-ci par les actions fiscales, comme nous le sommes par les fraises à un franc de la Migros.
Le message "droit-de- l'hommisne" est cependant loin relégué en campagne électorale, tant l'affichage des méchants, des incultes, des petits, des aigris (cochez ce qui convient) est tonitruant. Des placards faits pour diviser les travailleurs: ceux qui habitent le canton de Genève, dont la moitié n'a pas droit de vote, et ceux qui habitant à l'étranger, dont une petite frange a le droit de vote (les Genevois délocalisés en France voisine).