Or donc, signale mon journal préféré, le député Batou a trouvé les milliards que le bon ministre Dal Busco et son poisson pilote, le ci-devant président de la République, réclament aux contribuables pour renflouer - une fois de plus, mais définitivement cette fois -le bateau des retraites des fonctionnaires, lequel, comme chacun sait, ne possède qu'une demi quille. La CPEG pourrait sinon chavirer rapidement, du moins laisser les fonctionnaires actifs actuels en cale sèche, si l'Etat devait mettre la clé sous la porte.
On vous le concède, ça n'est pas près d'arriver. Cependant, au temps où les radicaux étaient encore vaillants et avaient l'audace de vouloir marier la République du bout du lac avec le Pays de Vaud, il aurait bien fallu que chacun des époux mette ses comptes à plat et son bilan à ciel ouvert. Pas sûr que les Vaudois aurairent repris les caisses de retraite (elles naviguaient alors séparément) sans piper mot.