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  • L'armée, Bernex et Onex refusent les réfugiés

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    conteneur abris.jpgEst-ce vraiment un village comme le titre ce matin mon journal préféré, ce duo de conteneurs gris, empilés en face du parking de l'Etoile, qui abritera d'ici février 160 requérants, dont ceux de Frank-Thomas que l'Etat doit reloger pour les besoins du CEVA ou de la Nouvelle Comédie selon 20 Minutes?

    Il a fallu, lit-on, trois ans de négociations avec le propriétaire pour ériger ces immeubles éphémères. On ne connaît que le coût des conteneurs: 6 millions. Rendus posés? Oui, mais l'aménagement du terrain, les cuisines et l'ameublement portent la facture à 8 millions, soit 50'000 francs la place ou encore, si je divise l'investissement par sept années à 12 mois: à 600 francs par mois et par lit...

    Pas vraiment bon marché, sauf à postuler que le quartier ne sera pas en chantier dans sept ans et que le "village" de conteneurs sera encore là en 2030 auquel cas la facture sera divisée par deux. Le bulletin de l'Hospice ne dit pas un mot des coûts de l'opération, mais quelques heures après la publication initiale de ce billet, j'ai reçu des informations précises et complètes.

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  • L'Europe à Meyrin: de quoi avons-nous peur?

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    image.jpgUne petite centaine de personnes, en marge d'une cité de 30'000 habitants, a répondu ce 23 septembre à l'invitation de foraus, un laboratoire d'idées qui rassemble un millier de membres en Suisse, soucieux de faire avancé la cause européenne, et de la Tribune de Genève. Meyrin dont un habitant sur deux (45%) n'est pas citoyen. Il y a quatre ans, 40% des 9800 citoyens de la commune avaient participé au scrutin fédéral.

    La cité, une des grande banlieue de Genève, fut française. Elle a été rattachée le 20 novembre 1815 au canton de Genève, sans qu'on demande l'avis de sa population, pour assurer l'unité territoriale de la ville et de ses mandements, condition de son alliance avec la Confédération. 

    Sur l'estrade, sept des quelque 180 candidats aux assemblées législatives fédérales.

    Sur la crise des migrants, Stauffer est le seul à proposer une politique. 

    Sur la libre circulation, encore un avantage pour Stauffer, mais aussi pour Sommaruga qui réaffirme son refus de la préférence nationale et son combat pour un contrôle sérieux a posteriori.

    Sur les chances d'une sortie par le haut et d'une normalisation des relations Suisse Union européenne, après le vote du 9 février 2014, tous les intervenants, sauf Stauffer, pensent qu'on n'évitera pas un nouveau vote. Une opération à haut risque, car le désaccord s'ouvre à nouveau quand il faut préciser la question à poser.

    A l'arrivée, des politiques plutôt empruntés, pas très rassurants, mais qui estiment tous que l'Europe restera au cœur de leurs préoccupations s'ils sont élus. Ils cotent 8 et la plupart 10 sur 10 l'importance du sujet. Bons points à Jean Batou, très posé, le seul à parler de dumping salarial et, avec Sommaruga, à réclamer des mesures plus sérieuses dans toutes la Suisse si on veut espérer un vote qui défasse le scrutin du 9 février.

    Bémol. Personne ne chante plus les vertus de l'Europe. Personne n'a dit que la Suisse reste un modèle de développement institutionnel pour l'Europe fédérale. Une Europe qui, depuis la communauté du charbon et de l'acier, n'a pas cessé de muer au travers de crises plus ou moins douloureuses. On assiste peut-être à la création d'une future administration européenne de gardes frontière. Tous les Genevois et tous les Suisses profitent d'un continent régulés. Même malmenée, l'Europe a l'inestimable valeur d'exister grâce à l'Union. Elle a donné au continent 60 ans de paix et de prospérité, quel régime a fait mieux?

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  • Nos chers bus dans un cher palais de béton en Chardon

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    helvetcie bois de bay.jpgDans la zone industrielle lovée dans un coude du Rhône au Bois-de-Bay, Genève cache loin des regards des hangars et des dépôts géants (relativement à la dimension du canton, tout est relatif...), ceux des entreprises du génie civile et du bâtiment. On y trouve aussi quelques recycleurs et autres démolisseurs. Et le dépôt des bus d'HelvéCie, un consortium d'entreprises genevoises de cars devenu filiale de la RATP, à qui nos TPG achètent quelques services de bus.

    Question: combien coûte à HelveCie le parking de ses bus aux couleurs bleues et blanches sur la route de Peney? Deuxième question: combien va couter aux TPG le parking dont la première pierre a été scellée la semaine dernière en Chardon?

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