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  • Budget 2015: le hara kiri du PDC genevois

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    Comment un parti, qui détient deux sièges au Gouvernement, qui se dit au centre et se doit donc d'être - et a toujours été - un des piliers du gouvernement, peut-il ne pas voter le budget? L'abstention du PDC, hier soir, lors du dernier vote est suicidaire.

    Le MCG est le grand vainqueur de cette comédie, où l'on s'est écharpé plus de 20 heures durant pour une ou deux  dizaines de millions, alors que les dépenses de l'Etat de Genève dépassent 7,6 milliards de francs faisant du canton et de ses communes la collectivité publique la plus dépensière de Suisse par habitant.  

    J'entends déjà les forts en gueule de ce parti, qui n'en manque pas, clamer haut et fort ces prochains mois - on entre en campagne électorale - que le MCG, lui, a assumé ses responsabilités gouvernementales en votant le budget, et dénoncer l'indécision du PDC, dont deux de ses membres dirigent deux des ministères les plus importants du canton, dont le ministère des finances, mais dont les députés se réfugient dans l'abstention.

    Et la gauche me dira-t-on. En refusant le budget, n'affaiblit elle pas ses deux ministres? Et bien non. Car la gauche, elle aussi composite, est très minoritaire au gouvernement, comme au Grand Conseil. Anne Emery Torracinta, la seule qui pèse en raison du nombre de fonctionnaires du Département de l'instruction publique, a très vite pris le parti de ses troupes en dénonçant la coupe proposée par le MCG qui, dans une premiere étage de la saga budgétaire, ciblait uniquement le DIP.

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  • Mais à quoi sert-il de parlementer pendant des heures!

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    ouf! Le parlement genevois a évité le ridicule. Le budget est voté. On dira que c'est l'essentiel. A ce stade de décomposition politique, il ne fallait pas encore ajouter à Geneve cette Genferei de commencer l'année sans budget ou de poursuivre le blabla, entre soit, jusqu'à l'heure du culte ou de la messe.

    En quatre mois d'examen parlementaire, on sera donc passé d'un bénéfice de un million en septembre, quand le Conseil d'Etat a présenté son projet de dépenses et de recettes pour 2015, à 24 millions votés par une majorité PLR, PDC, MCG UDC de la commission des finances, pour finir, nous dit la Tribune ,sur un bénéfice de 13 millions voté par une majorité PLR, MCG, UDC ce vendredi soir 19 décembre. Ces menus variations, sans doute significatives aux yeux des députés qui n'ont pas quitté le nez du guidon, restent dans la marge d'erreur d'un budget de plus 7,6 milliards de francs. Que dire de plus!

  • Bardonnex, Plan-les-Ouates: mes deux communes chéries

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    Bardonnex, j'y habite. Plan-les-Ouates aussi. Impossible? Impossible, seulement pour ceux qui ont accepté la séparation de ces deux communes. Pour ma part je ne l'accepte pas. Je rêve qu'un jour les gens d'ici liront la Constitution genevoise et se convaincront que l'union des communes est l'avenir du canton, lequel a besoin d'institutions publiques fortes, professionnelles, taillées à la dimension du XXIe siècle, celui du monde qu'on traverse en 24 heures et même instantanément sur les réseaux, alors qu'en 24 heures, on ne parcourait guère plus de 100 à 150 km en 1851, quand le divorce survint.

    Ce qui m'attriste ce lundi c'est de constater, à la lecture de la Tribune, que mes deux communes chéries se fourvoyent dans des investissements insensés. Bardonnex va décider ce mardi de dépenser 2,3 millions pour rénover une grange de la ferme de Compesières en ruines depuis des années et plus 9,8 millions dans la construction d'un bâtiment artisanal. Plan-les-Ouates, qui roule sur l'or et ne sait manifestement plus quoi faire de ses millions, va en mettre un, peut-être deux, au rachat et à la rénovation de la distillerie de Saconnex d'Arve

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