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  • J'suis douanier...

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    rien à déclarer.pngJ'ai longtemps cordialement détesté les douaniers!

    Le mot est sans doute un peu fort. Mais j'habite en face d'une douane et je ne comprenais pas le rôle de ses hommes - à l'époque il n'y avait pas de femmes - postés toutes la journée à faire signe d'un doigt aux rares voitures de frontaliers de passer.

    - Rien à déclarer!?

    De temps en temps ils en arrêtaient ou ou deux ou dix sans raison apparente. Sans doute le flair du douanier. Faisaient ouvrir le coffre et réprimandaient sévèrement la plaque de beurre en trop, le kilo de viande caché ou les quelques bouteilles et autres cubitainers rapportés du sud de la France.

    Le Mur de Berlin coupait encore le monde en deux, personne ne comprenait rien à l'Icha et l'armée manoeuvrait ses soldats face aux rouges qui n'allaient pas tarder à débarquer.

    A propos de rouge, le meilleur souvenir reste ce jour où mon père a forcé le passage sur son tracteur chargé de cerises fraîchement cueillies en zone franche et qu'un douanier dégaina son arme parce que le contrôle sanitaire devait se faire à la douane suivante par un fonctionnaire aussi incompétent en arboriculture que le douanier dégaineur l'était avec son pistolet.

    Depuis le Mur de Berlin est tombé...

    Tout à l'heure, à l'invitation de Frédéric Esposito, le patron des Midis de l'Europe, j'anime un débat avec le patron des douanes de la région III (Suisse romande) Jérôme Coquoz qui parlera sur le thème: "Fraude douanière: un enjeu transfrontalier". (Les Salons, rue Bartholoni 6 de 12h15 à 13h45)

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  • Célian, Aurélie, Guillaume, Adrien, Caroline... ça dépend du quorum!

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    hirsch celian dessin matu mars 10.pngPascal Décaillet a invité ce matin sur Radio Cité une brochette de jeunes politiciens... Grande diversité, grande vacuité politique. Normal. Les questions du maître d'école, qui coupe sans arrêt la parole à ses interlocuteurs, brassent un thème éculé: est-ce que la jeunesse est un atout? Ne s'engage-t-on pas en politique, parce qu'on a des idées, des envies, des ambitions pour soi et pour la société. Par les hasards des amitiés aussi.

    "La Suisse marche au paiement de galons", dit le conseiller municipal Adrien Genecand, brûler les étapes, c'est risquer de se brûler les ailes."

    Le socialiste Romain de Sainte Marie parvient un court instant à recentrer le débat sur l'action, mais sans réussir encore à cibler un projet précis: "On ose taper là où ça fait mal, faire des coups. C'est plus visible dans les partis de gauche qu'à droite où l'on est davantage carriériste." La députée Aurélie Gavillet abonde. PAscal Décaillet dérape:

    - Vous avez voté Longet?

    - Non, je n'étais pas au congrès de samedi, j'aurais voté Velasco. On entend le sourire béat de l'animateur, qui s'en prend à au président des Jeunes socialistes Romain de Sainte-Marie, qui a, lui, voté Longet, le coupe dans son argumentation, l'accuse d'avoir un discours de vieux, d'apparatchik.

    Vite une autre victime...

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  • La France profonde monocolore?

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    régionales le monde.pngTrois, deux, un. Il est 20h, le rose s'affiche sur les écrans des télévision et sur les sites internet (la carte est celle du Monde). Seule une une petite tache bleue subsiste, l'Alsace, autrefois bastion démocrate-chrétien. Martine rit. Nicolas n'a pas dit son dernier mot.

    N'empêche, les régionaux de la "majorité" présidenttielle" - et pas qu'eux puisqu'aucun des 20 ministres envoyés au feu n'a pu renverser la vapeur - doivent la trouver saumâtre d'être relégués dans l'opposition, sans guère d'espoir de peser sur les scrutins à venir. Et pour les ministres avec la crainte demain d'être remerciés. Car le système français a beau être qualifié de proportionnel, il assure une prime au vainqueur telle que ce dernier détient au soir du scrutin la majorité absolue des sièges dans les parlements. De quoi gouverner tranquillement.

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