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  • 97 ans au bio pour faire jeu égal

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    Combien faut-il d'année pour que le bio fasse jeu égal avec les produits conventionnels? Au rythme actuel de 4,7% pour le bio et de 2,1% pour le conventionnel et en considérant que le bio ne représente que 10% des denrées vendues, il faudrait 97 ans, comme le montre le graphique ci-dessous.

     

     

    En fait sûrement moins, car il est peu vraisemblable que le conventionnel conserve son rythme de croissance. Il y a un moment où l'effet de substitution va faire baisser le courbe des produits conventionnels.

     

    Mais le passage au bio n'est pas aussi simple. Lire à ce propos le billet ci-dessous.

  • Pourquoi si peu de paysans bio à Genève?

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    Bio Suisse se réjouit cette semaine d'une croissance de la consommation de produits bio de 4,7% contre 2,1% pour les produits conventionnels et de la pénurie croissante de produits bio. C'est que faire du bio durable nécessite la réalisation de deux ou trois conditions.

     

    La première est d'élever du bétail sur le domaine. Car sans bétail pas de fumure, et sans engrais, la productivité du sol chute petit à petit bien au-dessous de celle d'une culture normalement fumée. La fumure animale ou le compost ont de toute façon leur limite, car, toutes choses égales par ailleurs, comme disent les économistes, c'est l'engrais azoté qui détermine in fine la productivité d'une culture.

     

    Deuxième condition, le bio est évidemment peu compatible avec les exploitations intensives où l'on produit 5 à 8 tonnes de blé par hectare (jusqu'à 10 tonnes dans les meilleures régions en France) ou 12 à 15 tonnes de lait par an et par vache. De telles performances sont impossibles sans l'application raisonnée d'une chimie pointue et l'apport d'aliments énergétiques importés. Conséquence, il est bien plus facile et moins risqué économiquement pour une grande exploitation extensive de faire du bio.

     

    Résultat, Genève et Vaud sont en queue de liste des cantons bio, comme le montre la statistique publiée par Bio Suisse en avril 2007. Il est en effet beaucoup plus facile d'être bio en montagne qu'en plaine. D'autant que le revenu des paysans de montagne dépend pour plus de 60% des paiements directs de la Confédération, lesquels sont indépendants des quantités et des qualités produites.

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    D'autres éléments freinent le développement du bio. Les produits bio réclament évidemment des filières séparées et contrôlées. Et, comme les volumes produits et commercialisés sont encore très petits, chaque kilo ou litre coûte forcément plus cher. Or le prix reste un facteur déterminent dans l'acte d'achat des consommateurs.

  • Que coûte votre maire?

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    Coup de chapeau à Bilan qui nous livre dans son dernier numéro du 24 octobre les indemnités et/ou salaires versés aux exécutifs des communes genevoises de plus de 2000 habitants. Jean-Raphaël Fontannaz a dû batailler ferme pour obtenir ces chiffres. La loi sur l'information du public et l'accès aux documents du 1er mars 2002 a été une arme bien utile.

     

    Chaque citoyen peut désormais évaluer si le rapport coût/prestations est à la hauteur des montants divulgués. Il faut savoir qu'à Genève, les communes ne constituent que 18% des dépenses totales du canton et des communes alors qu'ailleurs le rapport peut aller jusqu'à 60% et est en moyenne de 40%. Les responsabilités de nos magistrats communaux sont donc bien moindres que celles de la plupart de leurs homologues suisses.

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