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Bétonner la terre, vous n'y pensez pas!

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barry et jean.pngLes Verts (ni éco ni logiques) et les Verts foncés (UDC pour ceux qui ne sauraient pas) ont communiqué leur joie commune de voir Berne brider le développement de Genève. Cela en dit long sur l'alliance objective des bobos urbains et des Sam suffit des banlieues...

Pour régler la bagarre stupide entre Hodgers et Leuthard sur les surfaces d'assolement, il suffirait de considérer les points suivants et d'admettre qu'on n'est plus en 1930 mais bien au XXIe siècle:

 

Il suffirait de labourer une petite partie des vignes, non comptées dans les surfaces d'assolement du canton, notamment celles qui sont à plat ou localisées près des bois pour doter le canton de cette surface d'assolement imposée par une loi fédérale qui fleure bon le plan Wahlen.

Il conviendrait aussi de réduire les surfaces de bois (en augmentation) qui servaient jadis à chauffer (et à fabriquer du smog et des particules fines) avant que le mazout et le gaz ne viennent alimenter nos chaudières et que le solaire et la géothermie demain vont remplacer. Et de créer de vraies forêts de gland, futurs parcs genevois du XXIIe siècle.

Il ne serait pas scandaleux, au regard de l'histoire genevoise, et du fait que notre grand voisin est exportateur net de denrées alimentaires, de considérer que les zones franches, qui ont existé bien avant que Genève ne se marie avec Berne, soient comptées dans les terres assolées si tant est que cette norme ait encore un sens aujourd'hui.

Il faudrait encore considérer que les maraîchers genevois qui maîtrisent parfaitement la culture hors sol et produisent par unité de surface bien plus de nourriture que n'importe quel champ et qu'un assemblage des uns avec l'usine des Cheneviers ou d'autres fournisseurs de chaleur (en hiver) et de CO2 en été pourrait sur des surfaces quelconque produire des aliments bien plus bio que celui qu'on peut produire en pleine nature, où il faut se battre contre les vermines de toute sorte, la sécheresse ou les pluies diluviennes.

Notre chère ministre de l'agriculture devrait aussi prendre en compte que très vite, si le besoin s'en faisait sentir, l'on pourrait retourner des surfaces herbagères. On planta des pommes de terre dans les parcs La Grange et des Eaux-Vives en 40. A ce propos, il suffirait de réduire les importations de soja, d'orge et de maïs, grâce auxquelles la Suisse entretient une surpopulation de vaches, de bœufs et de porcs, incompatible avec une saine et durable gestion, de réduire donc la consommation de viande au profit d'une alimentation plus végétarienne pour satisfaire la norme fédérale.

Un peu d'imagination au pouvoir ne ferait pas de mal

...

Bref, la norme des surfaces d'assolement n'a aucun sens sinon celui de perpétuer une Suisse façon Barry et Jean ou De la région.

Commentaires

  • Entièrement d'accord.
    Je vais déposer une motion pour que les zone franche soient prises en compte.

  • - Rappel : "L'écologie, aussi connue sous les noms de bioécologie, bionomie ou science de l'environnement ou environnementale, est la science qui étudie les êtres vivants dans leur milieu et les interactions entre eux."

    Ceci nous oblige à penser et, surtout à rechercher à l'instant présent mais, avec une vision futuriste, les meilleurs accès pour adapter nos besoins à notre environnement, en prenant en compte outre les bons paramètres mais, se refuser à toute idéologie qui pourrait fausser les calculs à long terme !

    Excellent article pour revoir à Genève, en Suisse et, également à l'échelle de la planète les Vrais enjeux d'Aujourd'hui et de Demain....

    Photo attrayante qui se passe de discours.

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