"Sur l’internet, ce n’est pas qui vous êtes qui compte, mais ce que vous dites. Le pseudonymat est quelque chose de naturel sur les réseaux, et même une prudence élémentaire face à un support hypermnésique. Il est temps que l’on cesse de le trouver suspect, et cela commencera en cessant de le confondre avec l’anonymat." Sophisme?
Ces propos émane d'un des blogueurs anonymes les plus connus de France. J'ai nommé Maître Eolas. La plume experte et impertinente de l'avocat masqué de la Cour de Paris - un sur 20'000 - fait le bonheur du landerneau. Au détour d'une polémique dont la France a le secret, il explique son choix de l'anonymat (il conteste le mot) dans un billet récent que François Brutsch m'a passé la référence cette semaine.
Sans le Mouvement citoyens genevois, qui ne votait ni pour le candidat de la gauche Daniel Devaud ni pour le candidat de la droite Yves Nidegger, la droite, c'est-à-dire l'Entente des partis libéral, radical et PDC, élargie à UDC, avait obtenu un score de 44,8% des voix lors de la dernière élection du Grand Conseil, la gauche 40,5%.
Ainsi le MCG ne pourra pas afficher dans les rues de Genève que les le système de l'assurance-maladie est une arnaque de l'Etat