Maître Eolas et l'anonymat (23/09/2011)
"Sur l’internet, ce n’est pas qui vous êtes qui compte, mais ce que vous dites. Le pseudonymat est quelque chose de naturel sur les réseaux, et même une prudence élémentaire face à un support hypermnésique. Il est temps que l’on cesse de le trouver suspect, et cela commencera en cessant de le confondre avec l’anonymat." Sophisme?
Ces propos émane d'un des blogueurs anonymes les plus connus de France. J'ai nommé Maître Eolas. La plume experte et impertinente de l'avocat masqué de la Cour de Paris - un sur 20'000 - fait le bonheur du landerneau. Au détour d'une polémique dont la France a le secret, il explique son choix de l'anonymat (il conteste le mot) dans un billet récent que François Brutsch m'a passé la référence cette semaine.
La défense de l'anonymat par le célèbre blogueur va sans doute contenter les internautes masqués qui pullulent sur la toile. A une différence près qu'ils feraient bien de noter. "Ce qui compte, c'est ce que vous dites" écrit Me Eolas. Ce n'est donc pas seulement le ton qui fait la chanson.
Si ce que vous dites relève de l'insulte ou de la calomnie ou maltraite gravement la langue, votre propos mérite la poubelle, que vous soyez anonyme ou non.
17:50 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Monsieur Mabut, je vous ai déjà rendu attentif au fait que certains blogguers "TDG ompatibles"entretiennent une décharge à ciel ouvert dans laquelle on peut trouver des propos orduriers , insultants plus graves ouvertement racistes , je vous conseille de lire attentivement certains commentaires produits chez Dominique Jordan qui profite de la difficulté des coûts à saisir la justice , pour poursuivre les commentaires que ses billets suscitent, sur des questions sensibles ce dont il a parfaitement conscience et qu' il assume en toute tranquillité.
L'anonymat protège le provocateur,la liberté d'expression est indubitablement liée à la responsabilité d'identifier l'auteur , la burqua dont se couvrent les courageux anonymes est une insulte à tous les bloggueurs de Chine , d'Iran, de Syrie par exemple qui prennent des risques insensés pour exister dans ce que l'on nomme la toile et qu'il ne faut pas confondre avec le torchon.
Écrit par : briand | 23/09/2011
Où le choix de l'anonymat
de celui qui commente sur un blogue
se réfère au choix de la modestie
de l'auteur du commentaire
qui propose à l'auteur de rebondir sur son texte
avec une information, une idée, une critique, une approche différente
un auteur de blog
est parfois trop souvent, trop facilement
en dérive vers l'ostracisme,
le nombrilisme ou le faire-valoir
la Suisse étant l'un de ces pays
à démocratie plus avancée que d'autres
où tant d'étrangers ne s'intègrent qu'en y intégrant à tout prix
leurs bagages persos
au prix de l'ignorance ou du mépris, voire de l'éradication de l'esprit et de la culture de leur pays hôte
On en voit tant, sur les blogs de la TDG, de ces would-be
venus s'implanter en Suisse après avoir raté leurs ambitions dans leur pays d'origine,
s'y faire une "image", un profil, jouer sur une scène,
euphoriques d'être devenus "prophète hors de son pays",
se libérer de leurs frustrations d'origines
à coups de mépris à gogo "des petits suisses",
jouer du journaliste politique, atteindre le pouvoir, devenir l'élu
La politique, le journalisme sont des mondes
où l'esprit démocratique peut avancer
ou être tu.
Écrit par : edouard | 24/09/2011
Où le choix de l'anonymat
de celui qui commente sur un blogue
se réfère au choix de la modestie
de l'auteur du commentaire
qui propose à l'auteur de rebondir sur son texte
avec une information, une idée, une critique, une approche différente
un auteur de blog
est parfois trop souvent, trop facilement
en dérive vers l'ostracisme,
le nombrilisme ou le faire-valoir
la Suisse étant l'un de ces pays
à démocratie plus avancée que d'autres
où tant d'étrangers ne s'intègrent qu'en y intégrant à tout prix
leurs bagages persos
au prix de l'ignorance ou du mépris, voire de l'éradication de l'esprit et de la culture de leur pays hôte
On en voit tant, sur les blogs de la TDG, de ces would-be
venus s'implanter en Suisse après avoir raté leurs ambitions dans leur pays d'origine,
s'y faire une "image", un profil, jouer sur une scène,
euphoriques d'être devenus "prophète hors de son pays",
se libérer de leurs frustrations d'origines
à coups de mépris à gogo "des petits suisses",
jouer du journaliste politique, atteindre le pouvoir, devenir l'élu
La politique, le journalisme sont des mondes
où l'esprit démocratique peut avancer
ou être tu.
en tout anonymat
par tout auteur de blog
où tout commentaire anonyme doit avoir la liberté d'exprimer
en Suisse
ce que l'auteur ne veut pas montrer.
Écrit par : edouard | 24/09/2011