Suis tombé hier sur la dernière édition du journal de l'association internationale des éditeurs de journaux (wan-ifra.org). Papier soyeux pour un sujet qui fait peur à toute la branche, le déboulement des tablettes dans le monde de la presse. En clair, ce ne sont plus les imprimeurs qui détiennent l'outil industriel capitalistique qui fait les journaux (et ce qui va avec: les rédactions et la relation client via l'abonnement), c'est Steve Jobs et son iPad et ses nombreux suiveurs. Aucun n'a été un imprimeur.
Le modèle économique de la presse explose et personne ne sait encore bien par quoi il va être remplacé. Certes le premier quotidien entièrement fabriqué pour l'iPad "The Daily", téléchargeable qu'aux US est encore très loin des 800'000 milles "exemplaires" vendus, but fixé par son papa Murdoch, mais il existe et ses géniteurs, une rédaction d'une centaine de journaliste y croit. A moins que cette flambée retombe en cendres comme a éclaté la première bulle internet.
Pour un vieux catho comme moi encore un peu pratiquant - j'assume ma singularité - le temps de Pâques est un émerveillement. Comme beaucoup, je me retrouve confronté à ces questions éternelles, lancinantes: la vérité, l'amitié vécue, niée, l'opposition d'un seul contre tous, la souffrance, la torture, la mort, la nature de la chair, la vie, le témoignage véridique.