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Fêtes de Genève, tout le monde n'est pas à la fête

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fête de genève laurent guiraud.jpgGenève est fière de ses Fêtes de Genève. Il paraît que les organisateurs mesurent la popularité de la manifestation aux poubelles. Pas de doute, ce fut un succès! La plupart des hideuses corbeilles en treillis du mobilier urbain de la plus belle rade du monde dégueulaient généreusement, samedi soir, leur trop plein de couverts recyclables ou non, de papier gras, de gobelets et de bouteilles. Quant aux mégots de cigarette... la chaussée en était couverte. Triste image de la Ville. Mais la voirie a une nouvelle fois fait des miracles. Gloire lui soit rendu.

Pas de gros pépins de sécurité non plus. Grâce aux médiateurs à casaque jaune aux polices privées, à la Police genevoise assez peu visible samedi soir. Un bémol, le très mauvais point répercuté par Al-Arabiya. Info ou intox, ça va être difficile de se faire une opinion.

Reste le problème de la Ville dans son ensemble. Morte, éteinte, si ce n'est le bal des voitures cherchant une place de parking, sans repère, ni information spécifique avancée sur l'autoroute, sinon l'indication peu avenante d'un "centre-ville perturbé". Contraints, la peur au ventre à l'idée de retrouver son véhicule à la fourrière, de garer sur un trottoir, en marge de la légalité. Nombre de parkings privés ou semi-privés notamment ceux des administrations étaient fermés et donc vides. Seuls les abonnés y avaient accès.

Cette incapacité d'accueillir les visiteurs n'est pas nouvelle, me raconte un collègue de retour de New York, où nombre de restaurants et de magasins sont ouverts 24h sur 24. [La photo est de Laurent Guiraud, qui en publie plusieurs autres sur son blog. A voir]

Venu de la Côte vaudoise, il y a quelques années, il s'est retrouvé dans le parking Montbrillant comme d'autres automobilistes sans y trouver une place, faute d'une indication correcte à l'extérieur: "Résultat une demi-heure de perdu. Il nous a fallu payer pour ressortir de ce piège. Les feux étaient tirés. Je suis rentré maudissant cette ville."

Pas nouveau non plus le black-out des commerces et des restaurants genevois. A quelques exceptions-près pour ces derniers. Ose-t-on rêver des Rues Basses et des quartiers Saint-Gervais Mont-Blanc ouverts jusqu'à 23 heures quelques jours durant les Fêtes de Genève?

 

 

Commentaires

  • Les fêtes de Genève au départ modeste ont bien évolué et s'étalent maintenant sur plusieurs jours avec le feu d'artifice, le succès est là mais l'organisation d'accueil des gens (et des véhicules) venant d'ailleurs fait problème. Les organisateurs font tout ce qui est possible pour aménager au mieux cet événement mais les temps ont changé et les fêtes se font rattraper par les problèmes de sécurité et de propreté que le Canton doit gérer à longueur de temps. Peut-être réduire la durée tout en gardant la qualité serait raisonnable et les organisateurs devraient envisager cette option pour les prochaines fêtes.

  • Peut-être est-il inconvenant de le dire, mais pour beaucoup de Genevois, les Fêtes de Genève, qui étaient autrefois avant tout un feu d'artifice et un corso fleuri sur le quai du Mont-Blanc, sont devenu peu à peu une peste à éviter, si possible: partir en vacances ou se terrer chez soi pendant quinze jours permettent de retrouver les quais paisibles pour y déguster une glace, de garer sa voiture pendant une heur pour aller au Bain des Pâquis et autres occupations que les quelques semaines de beau temps à Genève peuvent offrir à ceux qui ne sont ni riches, ni amateurs de bruits en tous genres agrémentés de divers moyens de plumer le client. Il en faut pour tous les goûts et tous les moyens, bien sûr, et jeunesse doit se passer, mais ne pourrait-on pas limiter au moins ce cirque à une semaine bien remplie, plutôt que d'en rajouter chaque fois? A défaut on pourrait peut-être laisser le reste de la ville à ses habitants en aménageant des passages entre les travaux et en distribuant des casques anti-bruit; encore, mieux, on pourrait peut-être s'organiser pour que les maisons et appartements abandonnés par les touristes visiteurs chez nous soient mis à disposition des Genevois qui ne peuvent s'y payer les séjours en hôtels et qui ont besoin d'un peu de repos estival.

  • Vendredi 9 aoùt 17 h je me rendais au Petit-Saconnex. Le ralentissement du trafic m'a fait m'étonner de la laideur de ces baraquements sur les quais, un véritable fouillis! Des "mobile-homes"ou quelque chose de ressemblant stationnés le long des bas côtés. Côté rive-droite c'était pire! Un bien triste spectacle et ce. dès la hauteur de la rue des eaux-vives jusqu'à l'hôtel Président! Là ouf, on respire et que c'était agréable de voir une foule de personnes assises sur la pelouse à profiter de la rade et du soleil. Moi, je roulais toit et vitres baissées pour avoir un peu d'air!

    Je me suis dis nonobstant l'agréable vision sur la pelouse: C'est quoi ce souk?

    Le retour à 20h que vois-je? Des barrières, plus accès aux quais pour rentrer chez moi. Une file de voitures monstre de deux côtés pour emprunter la Rue de Lausanne pare-chocs contre pare-chocs. Je coupe par une rue et me retrouve à la rue des Pâquis. Là embouteillage monstre, l'air irrespirable, poussière. Des gens attablés sur les terrasses... à 21 h enfin je passe le pont du Mt-Blanc toujours pare-choc contre pare-choc
    21h30 accès par la rue des eaux-vives pour accéder aux quais ouverts et là enfin dégagement. Il était 21h 48 j'étais en nage !!!!!

    Quel est le "génie" qui a décidé la fermeture des quais dès 20h ce vendredi 9 août et créer un embouteillage de cette ampleur? Du jamais vu!!!!!!!

  • @Patoucha
    Le génie "commerce".

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