"Bravo! Bravo!" lance un petit garçon à chaque tableau. Il n'y a pas mieux qu'une voix cristalline pour exprimer l'émerveillement que procure le spectacle d'un feu d'artifice. Genève a une fois de plus enchanté des centaines de milliers de spectateurs massés dans le noir sur les quais de la plus belle rade du monde - où il est toujours impossible de manger les pieds dans l'eau, sauf sur le bateau amarré devant le monument national.
Le Monument nationl est éteint, enceint de hautes barricades de chantier qui protègnet les rosiers roses qui le couronnent. Attirés par les lumières de roue Bourquin toute proche, les fêtards internationaux passent sans un regard devant la double statue dressée par le "Peuple genevois reconnaissant" d'avoir été accueilli par Mère Helvetia. Autre temps, autres moeurs.
Les feux étaients magnifiques, variés, suggestifs. A un certain moment quand les colonnes de lumière montaient dans le ciel noir des pontons de tir, installés en cercle dans la rade, s'est installée fugitivement une atmosphère religieuse. Genève impressionne par son cosmopolitisme. Les fraternités restent certes confinées aux copains, mais le brassement des gens du monde fait rêver l'espace d'un instant à une fraternité universelle. Pour les feux et pour cela, les fêtes de Genève valent d'être véues.
Merci à tous ceux qui les rendent possibles!
L'autoroute de Plan-les-Ouates étaient chargées comme un jour de semaine à 17 heures. Une demi-heure avant le début des feux, les automobilistes ne savaient pas que les parkings étaient fermés. C'était le cas du parking des finances et du parking de la Tribune, sans doute aussi le cas de quelques autres parkings d'administration. Seuls les abonnés ont pu pénétrer dans des parkings vides. Sur les trottoirs, les malheureux automobilistes avaient trouvé un refuge précaire espérant la clémence de la marée-chaussée.
Sur l'autoroute les panneaux indicateurs signalaient sèchement: "Fêtes de Genève, centre-ville perturbé". Aucun mot de bienvenue, aucune information sur l'état des parkings, ni sur des emplacements ad hoc, où des navettes auraient pu transporter les spectateurs au bord de la rade. Il y a des soirs où l'idéologie anti-bagnole qui gouverne cette République m'énerve.
Commentaires
la vidéo a été prise d'où ? rive droite ? devant beau-rivage ?
A un certain moment quand les colonnes de lumière montaient dans le ciel noir des pontons de tir, installés en cercle dans la rade, s'est installée fugitivement une atmosphère religieuse.
Et bien mon cher Mabut, vous deviez être sévèrement éméchés samedi soir pour voir Dieu derrière des fusées. Faut pas abuser du Morito, c'est trompeur ces choses là. en plus vous conduisiez alors qu'il y a un service de bus depuis Bardonnex.