Trois articles dans la Tribune de ce matin me font réagir:
- Le Conseil d'Etat interdit aux Services industriels d'importer des ordures.
- La Suisse ne veut pas de pauvres sur son territoire,
- L'Hôpital refuse une stagiaire voilée.
Pauvres à Genève. "La Suisse ne veut pas de pauvres sur son territoire." C'est le commentaire de Dina Barzarchi à l'annonce hier de l'arrêt du Tribunal fédéral qui a jugé légale et légitime l'interdiction de la mendicité à Genève. L'avocate des mendiants roumains ne manque pas d'air. Nous saurons donc prochainement ce qu'en pense la Cour européenne des droits de l'homme. Quant à l'aide sociale dont les Roms en situation de détresse devraient bénéficier, elle tombe sous le sens. Jusqu'à leur renvoi en Roumanie ou à l'octroi d'un permis quelqconque les autorisant à rester en Suisse et à y travailler.
Infirmière voilée interdite d'Hôptial. L'éditorialiste de la Tribune juge à raison que l'Hôpital a bien fait de ne pas accetper une stagiaire bosniaque qui refusait de se conformer au règlement interne relatif aux signes religieux ostentatoires. "Les théologiens peuvent gloser sur les multiples significations du voile, écrit Denis Etienne, nous avons le droit de n'en retenir qu'une: le foulard signale que la femme doit se cacher des regards qui ne sont pas ceux de son propriétaire: l'homme". Mais alors pourquoi monter cette affaire, qui n'en est pas une, en épingle et lui accorder toute la première page du journal? La première page du cahier Geneve aurait suffi.
Et je ne vous parlerai pas de la saga du ballon sur la rade qui est la seule opération directement rentable de l'Euro 2008. Au tarif des publicités Genève a économisé des millions avec cette bonne idée. Dommage qu'elle cache un peu la forêt des autres engagements du canton et des communes. Qui tient les comptes généraux de l'opération Euro à Genève?
Commentaires
Me Barzarchi devrait s'offusquer plus complètement:
"Genève ne veut pas que son camarade Moutinot importe des pauvres !"
Les musulmans tentent par tous les moyens d'imposer leurs valeurs archaïques au reste du monde, car l'Islam est prosélyte. Notamment, des cimetières les séparant des infidèles, des horaires de piscine pour leurs chauve-souris et des dispense de cours de science, car la connaissance est l'ennemie des croyances irrationnelles. Ne nous laissons pas faire: abdiquer ne serait qu'un encouragement à multiplier écoles coraniques et mosqués remplies de prédicateurs haineux aimablement fournies par les grandes démocraties salafistes du Moyen-Orient.
Bonjour Thierry,
Merci d'avoir commenté mon billet, Deux remarques cependant: ne tombez pas à votre tour dans l'ornière de la généralisation. L'islam comme toutes les religions et plus généralement comme toutes les manifestations de l'esprit a son adret et son ubac. Ne dites donc pas les musulmans, mais des musulmans. Ne dites pas la connaissance est l'ennemie de la religion, c'est historiquement faux. Et par ailleurs merci la prochaine fois d'avoir le courage de signer votre commentaire. Comment parler de démocratie quand on reste anonyme? Bonne journée
Bonsoir Jean-François,
Merci de vos commentaires et leçons, mais les croyances religieuses relèvent bien de l'hypothèse et non de la connaissance pour paraphraser Laplace. Et les symboles de l'Islam du VIe siècle sont incompatible avec nos institutions publiques et laïques. Il était nécessaire de le rappeler en Une, l'époque étant plus à l'intégration des institutions européennes aux "valeurs" de l'Islam (justice, expos théâtre) que l'inverse. Enfin mes coordonnées relèvent de ma sphère privée.
Bien à vous, Thierry