Ce matin, à 10h, au sommet du bâtiment de l'OMM, François Longchamp rendra public le programme de législature du gouvernement genevois. Six mois presque jour pour jour après son entrée en fonction, dernier délai fixé par l'article 66 de la loi portant règlement du Grand Conseil genevois. D'ici à penser que nos sept sages ont traîné les pieds pour satisfaire la nouvelle exigence du pouvoir législatif qui ce prend volontiers pour le premier pouvoir de la République, il n'y a qu'un pas...
Que va-t-il donc tomber d'un si haut belvédère - la vue sur la rade et les Alpes y est magnifique - qui ne figure pas dans le discours de Saint-Pierre? Un calendrier d'engagement?
Peut-être encore qu'on ne voit pas comment le Conseil d'Etat pourra s'y tenir, compte tenu des multiples moyens, dont disposent les habitants pour mettre les bâtons dans les roues du carosse gouvernemental, du syndrome d'indécision qui frappe l'administration et des principes du développement durable et de précaution qui à Genève font de la moindre action une audacieuse aventure.