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Vu du Salève - Page 548

  • Les libéraux ont deux candidats au Conseil fédéral mais pas de candidats au Conseil d'Etat

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    mbg luscher 23 juillet 09.jpgCourageux mais pas téméraires, les libéraux! Leur comité directeur a donc logiquement opté, hier soir au château de Penthes par 75 voix sur 130, pour le double ticket MBG Luscher au Conseil fédéral. De quoi écorner un peu plus, outre Versoix, l'image peu flatteuse, quoique souvent caricaturale, de Genève d'une pleutre indécision doublée d'une belle prétention, triplée d'une innovation typiquement bout du lac: remplacer le grand Pascal par un duo équitablement paritaire. ça devient décidément trop facile d'écrire la Revue.

    En incitant Luscher à se lancer, les ultra radicaux ont réussi à démontrer que Brunschwig Graf a échoué à faire la différence avec l'avocat Binaca et à s'imposer comme la seule championne genevoise. Au total c'est Genève qui se ridiculise dans cette course au Conseil fédéral et le parti radical suisse qui démontre qu'en fait il n'a pas de candidat sérieux pour remplacer Couchepin. Serait-il un peu frappé par le syndrome du Parti socialiste français?

    Pas de candidats sérieux, c'est ce dont souffre le Parti libéral à Genève pour l'élection du Conseil d'Etat.

    L'échec de Mark Muller dans la conduite du projet Praille Acacias Vernet est dramatique. Dramatique pour lui: son bilan est tout simplement catastrophique, nonobstant une fragile paix du logement qui n'a pas permis de faire exploser les compteurs de la construction et a fait perdurer quatre ans de plus une pénurie qui fait le beurre des propriétaires et de l'Asloca.

    Dramatique pour le Conseil d'Etat aussi - lequel n'est cependant redevable de rien devant le peuple, puisqu'on ne l'élit pas en bloc, mais morceau par morceau. Responsable aussi le gouvernement parce qu'en prenant le risque de remodeler une fois encore les départements en 2005, il a jeté un sacré trouble dans l'administration. Elle a perdu beaucoup de temps et d'énergie à retrouver ses marques et déborde encore en certains endroits de rancoeur. Au point qu'aujourd'hui les commentaires vont bon train de savoir, si la géographie actuelle sera conservée au soir du 15 novembre.

    Bref l'administration genevoise est un peu comme le PAV. On cherche un pilote en chef....

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  • Rebaptisons la Compagnie 1602 et instaurons le 21 juillet jour férié!

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    paix de st julien.jpgHier c'était le 21 juillet 2009. Rien de particulier à noter en ce jour de canicule! Le Jet d'eau jaillissait comme à son habitude (enfin presque, incroyable tout de même que les SIG aient mis quatre jours pour réparer le symbole de la rade!).

    Personne n'a donc levé les couleurs ni du côté genevois ni du côté frontalier. Et pourtant le 21 juillet est une date historique qui pourrait, avec un peu de bonne volonté, et un soupçon de vision devenir l'emblème historique de la région franco-valdo-genevois, tout comme le mariage du Servette FC et du Evian FC pourrait offrir à la région l'espoir de briller un jour au firmament de la Champions league (point besoin d'espérer pour entreprendre ni de réussir pour persévérer!).

    Or donc le 21 juillet est le jour où les Genevois et les frontaliers, Savoyards confondus et Gessiens associés devraient commémorer la paix de Saint-Julien (et ), que les adversaires du 12 décembre 1602 signèrent à leur corps défendant, sous la pression du roi de France et du pape et la médiation de cantons suisses neutres.

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  • Obama de Chicago, Daley city

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    daley.jpg"Barak Obama n'est ni une fleur, ni un tas de fumier, ni un chevalier sans peur et sans reproches. Il n'est pas non plus un naïf ou un idéaliste utopique. Il compose, il s'arrange, il manoeuvre, il manipule, il utilise, il manigance, il est un tacticien chevronné, un poilitiien froid et calculateur, sans états d'âme, un orateur brillant entouré de conseillers redoutables."

    Le portrait que dresse le reporter François Hautter du président américain et de ses liens avec le clan Daley, tout puissants maires de Chicago, "la patrie des individus déraisonnables pour lesquels rien, mais rien n'est irréalisable" est une morceau de journalisme engagé qui, s'il n'est pas nouveau a le mérite de tempérer notre obamania tendancielle. Un carnet de rouge à lire dans le Figaro de ce jour et des jours prochains.

    "Il [Barak Obama, dont le journaliste John MacArthur dit dans Une caste américaine, les élections aux Etats-Unis expliquées aux Français "Vous ne pouvez pas faire partie du caln Daley si vous n'êtes pas malhonnête."] Barak Obama dispose d'un pouvoir exceptionnel à Washington, cette ville que beaucoup surnomment "Hollywood pour les gens laids". Je m'envole pour l'y rejoindre."