Comment un chef de parti peut-il manquer à ce point d'ambition pour ne pas être candidat au Conseil fédéral, alors qu'en juin tout le monde pariait pour l'élection automatique du Tessinois? D'une conversation avec un ancien rédacteur en chef de la Tribune et du Téléjournal, je retiens ceci:
Vu du Salève - Page 530
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Pourquoi Pelli ne fut pas candidat
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Twitter: Pelli sort de son silence
10h10, Fulvio Pelli a remis la main sur son mobile et a posté ce message sur Twitter: PLR. Les Libéraux-Radicaux félicite son nouveau conseiller fédéral Didier Burkhalter.
Sur Twitter toujours, Lionel Kaufmann alias PolitisCh demande: Le Tessin sera-t-il moins blessé avec l'élection de Didier Burkhalter que celle de Urs Schwaller? #BRWahl09 #CF09 #élection09
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Quatrième tour: Burkhalter est élu avec 129 voix
Le machiavel Fulvio Pelli a gagné. Le Tessinois, dont on se demandera encore pourquoi un chef de parti n'a pas brigué la place de Couchepin, a offert au candidat du parti libéral radical suisse une excellente élection. Dider Burkhalter a été élu au quatrième tour avec 129 voix
A 10h09, Didier Burkhalter, très "systemkonform", accepte son élection. Le nouveau conseiller fédéral prête serment. (photo capture écran TSR)
Succession Couchepin 1er tour 2e tour 3e tour 4e tour Bulletins distribués 245 245 243 245 Bulletins rentrés 245 245 243 Majorité absolue 123 123 122 120 Urs Schwaller: 79 89 95 106 Christian Lüscher: 73 72 63 4 Didier Burkhalter: 58 72 80 129 Dick Marty: 34 12 5 Divers 1 0 - Le "C" pose problème à certains parlementaires de gauche, s'est désolée la vaudoise Ada Mara à la TSR.
Le Genevois Ueli Leuenberger abonde:
- C'est vrai que les radicaux et les socialistes ont fait la Suisse moderne au XIXe siècle, mais c'est du passé. Aujourd'hui c'est avec le PDC que l'on peut faire des majorités qui pourront moderniser le pays.
A Genève aussi?
Mais les ténors socialistes fribourgeois Levrat et Berset ont aussi barré le chemin à leur compatriote Schwaller, histoire de laisser la place libre pour eux lorsque les deux socialistes au pouvoir, le doyen zurichois du Conseil fédéra Leuenberger et la la genevois Calmy-Rey, qui a atteint l'âge de la retraite, quitteront la scène fédérale, ce qui ne devrait pas tarder.