L’étude de Pascal Sciarini commandée par Thierry Apothéloz, ci-devant ministre de tutelle des communes genevoises, pour savoir pourquoi un des 924 élus sur cinq jetait l’éponge avant la fin de la législature a fait un flop médiatique. Face au Covid, il faut bien s’appeler Trump ou Biden ou être la neige ou le loup chez nous pour faire la une, même de la presse locale. La réponse qu’on connaissait depuis longtemps tient en deux mots: impuissance et frustration. Et la réponse du ministre vaut son pesant d’immobilisme: formation et encadrement.
Pour le ministre socialiste, c’est sans doute trop que de se demander si 45 communes pour un demi-million d’âmes dans un canton confetti, qui n’en a plus (d’âme ni même d’esprit de Genève), ne sont pas de trop - un confetti découpé en 45 morceaux inégaux, vous l’appelez comment? Un nanoconfetti?