Bonne année. Le monde va mieux. Merci à tous ceux qui le rendent meilleur!
Les voeux, c'est un peu comme les promesses électorales, ça ne tient pas longtemps. Pourtant cette nuit, les réseaux sociaux ont sans doute crevé une fois de plus leurs records, en poids de megapixels de vidéo du moins. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Il vaut toujours mieux s'adresser des bons voeux que vouer ses semblables, voisins ou lointains, aux gémonies. 2018 a été une année sans grand conflits armés, sans famine géante, sans crise économique, sans grippe espagnol ni pandémie, sans massacre monstrueux.
Tu rêves, me dira-t-on, tu es aveugles! Ne vois-tu pas les menaces qui partout montent et mettent l'humanité en péril jusqu'en son essence même?
Si, mais ne sommes-nous pas capables de les contrôler si nous le voulons?
Ce qui m'inquiètent ce sont tous ces peureux, ces verts de trouille, ces bruns Sam Suffit, qui partout, dans la vieille Europe, mais ailleurs aussi, croient qu'ils vont juguler les périls en dressant des murs, en s'alarmant plus que de raison, en faisant du principe de précaution la pierre angulaire de notre société.