Le réchauffement climatique fait peur. Et nous en serions responsables largement. Et nous serions capables de réduire ce risque si nous étions moins gourmands en énergie fossile... Naguère, ce n'était pas le réchauffement climatique mais le manque de nourriture ou le manque de pétrole qui effrayaient. Combien de rapports alarmistes n'ont-ils pas été publiés sur les famines à venir et la fin du pétrole?
Toutes ces peurs reviennent au fond à une cause, celle du nombre d'humains sur terre. Or, bizarrement, cette question à qui l'on consacrât quelques sommets onusiens ne rassemble plus trop les experts et moins encore les foules. Serait-ce parce que, secrètement, la dépopulation menace l'Europe comme elle frappe déjà le Japon? Et qu'il est politiquement incorrect de s'inquiéter de cette croissance démographique?