Dramatique soirée au PLR. L’opportun reportage en direct publié ce soir par La Tribune de Genève a affiché toutes les divisions qui minent le premier parti de Genève depuis bien avant l’éclatement de l’affaire Maudet. Ce soir, pas un leader du mariage de raison entre les libéraux et les radicaux qui partage la même opinion. La tentative du président Bertrand Reich de présenter à la place de Cyril Aellen, distancé dimanche, la présidente du PDC, l’ambitieuse Delphine Bachmann, a échoué
Politique genevoise - Page 3
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La petite-fille de Guy Fontanet va sauver le PLR
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Fischer plutôt que Maudet
Non pas que Pierre Maudet fut un mauvais conseiller d’Etat. Loin s’en faut, il fut même parmi les meilleurs de sa génération et le sera peut-être encore un jour. Mais son mode de management au sein de l’administration autant que ses mensonges et sa condamnation récente ne sauraient - j’ose l’espérer - lui valoir un retour au gouvernement paré des lauriers du suffrage universel. L’hubris qui l’a fait chuter ne pourrait qu’augmenter.
Exit Aellen, il ne reste plus qu'à voter Fabienne Fischer le 28 mars prochain. Le choix pour Le Centre et pour le PLR est évident. Le prix a payé pour ces deux partis en déroute est un basculement de la majorité gouvernementale à gauche. Mais n’est-ce pas au fond le calcul secret et risqué de quelques caciques de la droite libérale genevoise?
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2050, Genève, sa croissance zéro, son aéroport, son pont sur le lac, sa dette abyssale
Pierre Maudet, officiellement retenu par sa campagne pour l’élection partielle au gouvernement du Canton de Genève du 7 mars, a snobé le débat organisé par la Tribune de Genève et le Club suisse de la presse. Une absence remarquée sur l’écran Zoom où chacun, candidats et journalistes, est dans sa cage télégénique et le public invisible. Il vrai que Pierre Ruetschi, réd en chef de la Julie au moment où le journal des Genevois a sorti l’affaire Maudet en mai 2018 est aujourd’hui le patron du Club suisse de la presse.
Le télédébat présente l’indéniable avantage de permettre à tous de le voir en direct ou en différé sans bouger de son fauteuil. Combien de Genevois l’ont-ils visionner? Peut-être plus que l’amphi d’Uni Mail peut contenir d’étudiants. Sans doute moins qu’un débat sur Léman Bleu ou la RTS. Mais l’exercice vaut sans doute d’être répété. Une dizaine de débats devrait suffire pour permettre à la technique et à mes collègues de la presse écrite d’être à la hauteur des enjeux.