Voilà donc le journal Le Temps accusé de faire le jeu de la gauche. L'héritier du Journal de Genève et du Nouveau Quotidien, bêlerait de concert avec le troupeau des moutons qui ont peur du réchauffement climatique. Le quotidien suisse, propriétaire de Ringier - Axer Springer, (le groupe allemand étant détenu par un fonds d'investissement américain à hauteur de 42,5%), invite depuis une semaine les quelque mille candidats de Suisse romande à l'Assemblée fédérale à remplir sa Charte de la transition écologique, un questionnaire en pleine résonance avec la pensée unique en cours. Mais promis juré, cette charte n'altèrera en rien le sens critique de la rédaction. Le Temps est engagé mais pas militant.
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Dire Dieu aux ados: un sacré défi
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A Genève, les feux d'artifice sont invisibles
Les rabats-joie genevois ont tué les Fêtes de Genève. Ils sont en train de tuer les feux d'artifice. Comme à Olten. Place au ballet de drones et aux lasers (tiens, ça manquait les drones à la fête des vignerons).
Au bout du lac, point besoin de l’initiative d'un vert mondialisé, glissée à un journal gratuit dans le creux médiatique de la mi-été pour éteindre les pétards et restituer à la rade sa quiétude millénaire, il suffit de compter sur Genève Tourisme. Ce matin, en quête pour une fois, d'un siège pour y poser mon séant ce soir sur le coup de 22h, je lance ma recherche en tapant Genève feu d'artifice sur Google. Maigre pêche. myswitzerland.com paie pour arriver en tête, puis des articles de presse dans grand intérêt et sans l’information que je recherche.
Que dit ville-Geneve.ch? Pas grand chose. Il est vrai que nos édiles, tout entier occupés à moderniser nos musées et à papoter, ne se préoccupent guère du tourisme. Le site de Genève Tourisme n'apparaît ni dans la première page ni dans la deuxième. Dans la liste, je repère fetesdegeneve.ch. Cliquons pour voir.
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800 sans abris à Genève...
"L’alerte canicule est déclenchée depuis le 23 juillet. Premier réflexe: se réfugier dans des lieux climatisés et boire beaucoup d’eau, car la chaleur extrême et prolongée n’est pas sans danger. Mais s’en protéger est un luxe pour celles et ceux qui n’ont pas de domicile – à Genève, les associations comptent environ 800 personnes dans ce cas."
Le premier paragraphe de l'article publié ce matin par la Tribune de Genève - La canicule laisse les sans-abris démunis - nous apprend que 800 sans abris vivent donc à Genève. D'où vient ce chiffre? Est-il corroboré par une source officielle? Non, la source est ces associations qui s'alarment pour les sans abris, dont Kim Grootscholten, directrice de l’organisation Toit pour tous. Cette sollicitude est a priori de bon aloi. Mais l'on sait aussi que Genève est un des lieux d'accueil les plus attentifs aux déboires des migrants. Et que pour la plupart d'entre eux, ils viennent de régions où la canicule est monnaie courante.
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