Dire Dieu aux ados: un sacré défi (13/09/2019)
Voilà donc le journal Le Temps accusé de faire le jeu de la gauche. L'héritier du Journal de Genève et du Nouveau Quotidien, bêlerait de concert avec le troupeau des moutons qui ont peur du réchauffement climatique. Le quotidien suisse, propriétaire de Ringier - Axer Springer, (le groupe allemand étant détenu par un fonds d'investissement américain à hauteur de 42,5%), invite depuis une semaine les quelque mille candidats de Suisse romande à l'Assemblée fédérale à remplir sa Charte de la transition écologique, un questionnaire en pleine résonance avec la pensée unique en cours. Mais promis juré, cette charte n'altèrera en rien le sens critique de la rédaction. Le Temps est engagé mais pas militant.
La pensée unique - qui est donc aussi celle du Temps - peut se résumer ainsi: Le réchauffement climatique est une catastrophe, notre faute, bref presque la pomme qui a fait chuter l'homme dans la Genèse. Alors que le défi que représente la hausse moyenne des températures - laquelle n'est pas contestable quoique encore grosse d'inconnues - est dû: 1) au fait que la population mondiale a crû depuis un siècle de 2,5 à plus à 7 milliards d'humains, dont une bonne partie - nous - est trop gourmande (au sens biblique, la gourmandise est le fait de consommer des ressources et de ce fait d'en priver d'autres et les générations futures), 2) à la consommation effrénée de ces ressources due à un pouvoir d'achat qui a augmenter pour des centaines de millions d'humains comme jamais.
A noter que dès ce 16 septembre, lundi du Jeûne fédéral en Suisse, des dizaines de médias participent à l'action Cowering Climate Now lancée par la Columbia Journalism Review, dont Heidi.news bien sûr.
La solution se trouve évidemment dans la technique (solaire. éolienne, géothermique, chimique, voire nucléaire) mais aussi dans la sacrée question de la capacité des riches (dont l'Europe est) vivre plus sobrement, soit à juguler leur gourmandise.
Et nous voilà au coeur de ce que notre société dénie - en particulier à Genève où la laïcité s'est transformé en nouveau Kulturkampf contre le fait religieux (lequel aux yeux de mes contemporains les plus en cours est toujours un opium, dont il faut libérer le peuple). Après le christianisme qu'on a reclus dans ses temples - même si François dans son encyclique Laudato Si bénéficie d'une petite écoute -, il faut faire taire les barbus de l'islam.
L'église qui est le porteur de la Bonne nouvelle tout entière dédiée à l'amour et à la sobriété s'est, il est vrai, trop longtemps fourvoyer en faisant cause commune avec les régimes autoritaires, excommuniant ses réformateurs. Sa voix est donc inaudible. Cependant la Bible demeure et son message de la paix, de fraternité, de justice ici-bas mobilise toujours, tout comme les utopies socialistes ou communistes continuent d'interpeller malgré les goulags et les purges.
C'est donc avec un certain intérêt que je découvre la nouvelle web série que les évêques de France mettent en ligne ces jours. Bien dans ma foi est une série de six épisodes qu'on peut visualiser sur cette chaîne Youtube. Un sacré défi. Qu'en dites-vous?
09:22 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Votre texte est assez bizarre. Il y a tout dans la thèse et la synthèse, mais nulle part vous parlez du premier péché des religions, qui TOUTES vont dans le sens de "Croissez et multipliez". Ce qui signifie, au bout du bout, "Human first ! Environnement : sans importance"
J'ai modéré mes termes pour ne pas être une fois de plus censuré. Mais tout le monde m'aura compris et traduit...
Écrit par : Géo | 13/09/2019
"au fait que la population mondiale a crû depuis un siècle de 2,5 à plus à 7 milliards d'humains,"
Depuis 70 ans, la population a triplé.
2,5 milliards, c'était en 1950.
Écrit par : Daniel | 13/09/2019
Pourquoi ne pas laisser Dieu se dire aux jeunes... tel Mozart aux mélomanes? On nous apprenait qu'on ne peut pas penser qu'à soi-même-
Une jeune paroissienne allait à la messe de sept heures le matin chaque jour de la semaine y retrouver les prêtres qui lui… plaisaient.
A chacun sa semaine.
Elle communiait, certes, mais sans jamais rien ressentir du tout.
Vint la semaine d'un prêtre qui lui était indifférent et pas recherché dans la paroisse contrairement aux autres plus jeunes et attirants.
Elle pensa en un premier temps qu'elle ne se rendrait pas à la messe la semaine de ce prêtre puis réalisa qu'il remarquerait son absence, vu le peu de monde présent, douterait de lui, perdrait confiance en lui-même et serait peiné.
Elle se rendit donc à la messe de cet homme et, pour la première fois, enfin, en communiant au fin fond de son coeur ressenti une présence avec une chaleur.
Écrit par : Myriam Belakovsky | 15/09/2019