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Gestion publique - Page 53

  • La dernière rentrée d'Anne Emery-Torracinta?

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    151013_Emery_Torracinta_Conseillère_Etat_ 02.JPG"La rentrée 2017 verra près de 75'000 élèves reprendre le chemin de l’école (primaire: 34'687 ; cycle d’orientation: 13'279 ; secondaire II : 24'952 ; spécialisé : 1971). Les effectifs augmentent partout: au primaire (+555), au cycle d'orientation (+43), au secondaire II (+629) et dans l’enseignement spécialisé (+119). Ces élèves seront encadrés par un peu plus de 6'900 enseignant-e-s."

    Tels sont les chiffres livrés ce jour par la socialiste ministre de l'Instruction publique genevoise. 75'000 élèves encadrés par 6900 enseignants, ça fait très exactement 10,869 élèves par enseignant. Où sont les classes à 25 élèves? (A noter que le budget 2017 alloue 8084 postes temps plein au DIP, sans compter les 2974 postes de l'Uni (ici p. 481)).

    Qui fait mieux, qui fait moins bien en matière d'encadrement en Suisse et dans les pays de l'OCDE? 

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  • La traversée du lac et le CEVA: les occasions manquées

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    traversee du lac.jpgPar rapport au Léman Express qui projettera la mobilité genevoise rien moins que dans le XXIe siècle (ou le XIXe), la traversée du lac a un très très gros handicap.

    Le Léman Express, plus connu sous son acronyme CEVA pour Cornavin-Eaux-Vives-Annemasse, a profité d'un financement fédéral garantis. En effet, les CFF s'étaient engagés, en 1912, à cofinancer la liaison entre le réseau ferré suisse au réseau savoyard... (L’histoire du CEVA ici et )

    Jamais cependant en un siècle, les CFF ne prirent l'initiative de réaliser cette connexion jugée non rentable car raccordant un réseau obsolète, à voie unique et en cul de sac...

    Les deux idées clés de ce billet: 
    1) Relier l'autoroute du pied du Salève à la route de Jussy
    2) Mettre l'autoroute du pied du Salève dans une nouvelle zone franche et supprimer la douane de Bardonnex

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  • Les retraités de la fonction publique ont sous-cotisé. Se sentent-ils coupables?

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    hortensias.jpgDeux et deux font quatre. Sauf dans nombre de collectivités publiques. Leurs caisses de retraite, pas seulement à Genève, ne collectent pas assez de cotisations pour couvrir les rentes qu'elles promettent de verser à leurs collaborateurs âgés.

    Les entreprises privées et leurs employés sont, eux, obligés par la loi de verser 100% des rentes dues à la caisse de chômage, car, si l'entreprise fait faillite, ce qui n'est pas un accident rare, les employés doivent pouvoir toucher leurs rentes pleines. C'est la loi. Une loi bizarre, résultat du fait que de trop nombreux ouvriers et rentiers se sont par le passé trouvés sans le sous car leur caisse de retraite n'était pas assez indépendante de la société mère et qu'elle a été entraînée dans la faillite.

    La sécurité apportée par la législation actuelle sur la prévoyance vieillesse n'est cependant pas totale (le risque zéro n'existe pas ). Depuis que l'on peut emprunter pour presque rien, le contrecoup est que l'épargne ne rapporte plus rien du tout. Certains créanciers, comme la Confédération ou la Banque nationale, se font payer pour quand elle emprunte. Le monde tourne à l'envers. 

    Mais revenons à la CPEG que le Conseil d'Etat propose de renflouer à hauteur de 4,7 milliards de francs. Et constatons que:

     

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