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Ecole - Page 18

  • Célian, Aurélie, Guillaume, Adrien, Caroline... ça dépend du quorum!

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    hirsch celian dessin matu mars 10.pngPascal Décaillet a invité ce matin sur Radio Cité une brochette de jeunes politiciens... Grande diversité, grande vacuité politique. Normal. Les questions du maître d'école, qui coupe sans arrêt la parole à ses interlocuteurs, brassent un thème éculé: est-ce que la jeunesse est un atout? Ne s'engage-t-on pas en politique, parce qu'on a des idées, des envies, des ambitions pour soi et pour la société. Par les hasards des amitiés aussi.

    "La Suisse marche au paiement de galons", dit le conseiller municipal Adrien Genecand, brûler les étapes, c'est risquer de se brûler les ailes."

    Le socialiste Romain de Sainte Marie parvient un court instant à recentrer le débat sur l'action, mais sans réussir encore à cibler un projet précis: "On ose taper là où ça fait mal, faire des coups. C'est plus visible dans les partis de gauche qu'à droite où l'on est davantage carriériste." La députée Aurélie Gavillet abonde. PAscal Décaillet dérape:

    - Vous avez voté Longet?

    - Non, je n'étais pas au congrès de samedi, j'aurais voté Velasco. On entend le sourire béat de l'animateur, qui s'en prend à au président des Jeunes socialistes Romain de Sainte-Marie, qui a, lui, voté Longet, le coupe dans son argumentation, l'accuse d'avoir un discours de vieux, d'apparatchik.

    Vite une autre victime...

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  • Cycle: d'orientation, de sélection ou de promotion?

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    classe d'école africaine rooms_building.jpgHier soir à Uni Dufour, les discours des partisans de l'initiative 134 (plus de sélection, plus de discipline), comme ceux du contre-projet ont enterré un peu plus l'objectif soixante-huitard de porter 80% des élèves à la maturité. Le grand idéal d'un cycle capable de promouvoir la grande majorité des élèves vers des études longues, prometteuses de perspectives professionnelles diversifiées et d'une rémunération supérieure a vécu. Il est vrai que les partisans de l'initiative 138 ("Tous ensembe, tous ensemble!") n'avaient pas été invités au débat, puisque ce n'est qu'en septembre qu'on votera sur leur proposition d'élargir l'hétérogénéïté des classes jusqu'en 9e du Cycle.

    Ce qui au passage démontre l'absurdité du mode de scrutin proposé, qui empêche les Genevois de trancher directement entre deux initiatives aux antipodes l'une de l'autre. Comme si nous n'étions pas capable de voter en même temps sur trois sujets et de choisir ensuite dans une question subsidiaire lequel nous préférons au cas où deux voire trois auraient été accepté au premier tour. Manifestement, il n'y a pas que le Cycle à réformer, avis à la Constituante.

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  • CO: Yves Scheller plombe l'initiative 134 malgré lui

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    Il n'avait pas tort Yves Scheller de dénoncer les dérives de l'enseignement genevois, notamment le "pack" des pédagogues de la Faculté de psychologie des sciences de l'éducation et ses dérives, qui, ayant mis l'enfant au centre de la classe et donc du monde, a fini par faire tourner une bonne partie des profs en bourrique. Mais il fut bien seul, hier soir, devant un auditoire Piaget à demi-plein, venu se forger une opinion à 12 jours de la clôture du scrutin du 17 mai sur la réforme du Cycle.

    Sa défense de l'initiative 134 prononcé du ton doctoral du prof du collège - qui rêve au fond d'élèves brillants, à son niveau - a fait long feu. Personne ne l'a vraiment défendu. Au contraire, plusieurs intervenants dans les vingt minutes dévolues aux questions ont fustigé parfois maladroitement l'indiscipline et le bavardage de l'élève Scheller.

    La critique était excessive. Elle a presque tourné au procès-d'intention. La tension est telle au sein du sanctuaire des enseignants que le premier déviant devient vite un bouc-émissaire. Le laïc Scheller a failli boire la coupe jusqu'à la lie. Mais au fond, il avait tressé les verges qui l'ont battu en infligeant, au baromètre de la Tribune, un 1 infamant au Cycle d'orientation sur un total de 10. C'était trop pour les profs de ce troisième cycle de l'enseignement obligatoire. Celui de l'âge ingrat. Le doyen des doyens s'est levé pour les défendre.

    On ne fait pas ramer des matelots à coups de trique. Surtout lorsque les matelots sont des profs. Les élèves non plus d'ailleurs.

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