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Démocratie - Page 67

  • Un nouveau Grand Conseil à Genève?

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    pive.jpgDans moins d'une semaine, la composition du Grand Conseil de la République et Canton de Genève, le deuxième de l'ère de la Constitution de 2012, sera connue. Bien malin qui peut en deviner la couleur, bien audacieux qui ose un pronostic. 

    Une seule chose est certaine: le Grand Conseil genevois est depuis des lustres champion suisse de la langue bien pendue. Le prochain ne risque hélas pas de perdre ce trophée. La dernière session a été  presque entièrement consacrée à coudre une modeste loi sur la laïcité sans arriver à terme. Il n'y a pas une session qui ne s'ouvre sans un bouleversement de l'ordre du jour en raison des points urgents que le Conseil d'Etat réclament ou des délais de traitement qui sont dépassés. 

    L'efficacité du Grand Conseil genevois est médiocre. Qui en a fait le bilan? A-t-on entendu des nostra culpa?

    Faut-il balayer tous les députés sortants? Est-on bien sûr qu'un parlement 100% neuf ne sera pas très vite englué dans les mêmes travers?

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  • Serge Dal Busco sera le prochain président du Conseil d'Etat

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    Dal Busco lisant budget keystone.jpgSerge Dal Busco sera le prochain président du Conseil d'Etat. La décision définitive dépendra bien sûr du résultat des élections le 6 mai prochain. Cependant, nous avons surpris une conversation hier sur le marché de Carouge où quatre des cinq candidats de l'Entente genevoise harponnaient gentiment les chalands de ce lieu... un brin d'herbe bobo.

    Luc, qui s'est fait une gueule de sénateur à la suite de sa dernière diète (il a perdu 14 kg tout de même), Nathalie, qui ne détonait pas du côté des acheteurs, Alexandre, une allure de Harry Potter monté en graine qui avait oublié son cabas, et Serge qu'on a trouvé plus serein et souriant que d'ordinaire (c'est dire). Manquait Maudet. Comme d'hab. Celui qui n'a pas besoin de faire campagne snobe le macadam. La petite troupe était venue de Plainpalais à pied. Elle passait presqu'inaperçue; heureusement que le député Forni avait revêtu son ciré orange,

    Bref, voici la nouvelle: Si les PLR retrouvent leur lustre d'antan et placent leurs trois candidats au Conseil d'Etat, ce qu'ils espèrent (et pour autant que la justice retoque les recours pour bulletins préremplis - il paraît que Longchamp s'est dit prêt à rempiler pour trois ou six mois au cas où...), ils redoutent néanmoins de devoir assumer toutes les cacades de la prochaines législature, si, en plus, il assume la présidence. Or, Maudet, l'absent, ne se voit pas second. Second président durable s'entend. Il ne peut être que premier. Et puis il a les yeux désormais braqués sur Berne. Il est perçu aussi comme trop cassant, trop solitaire, trop dominant, en un mot l'exact contraire du président Longchamp...

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  • Les trois maillons faibles à Genève

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    parlement genevois 2013 2018.jpgGenève se passionne et s'interroge sur la composition du futur Conseil d'Etat pour la période 2018 2023*. Cinq pleines années comme l'a voulu la Constituante, ce qui économise en effet sur le budget des élections (-20% en 20 ans), mais risque d'engluer la gouvernance politique, d'accroître le poids de la fonction publique et de multiplier les recours, initiatives et autres référendums.

    Pauvre Genève, son gouvernement devra s'y prendre à deux fois pour être composé, le 6 mai prochain, alors que les Bernois viennent eux de recomposer le leur en une fois. Notez que ce n'est pas la seule énorme différence: Berne vient, ai-je lu dans Protestinfo, de supprimer la salariat des prêtres et des pasteurs. Ils ne seront donc plus des fonctionnaires d'Etat mais leurs églises conservent de belles subventions, dont les ministres du culte d'ici ont cessé de rêver depuis des lustres. Pendant ce temps, à Genève, les députés s'écharpent autour d'une malheureuse loi sur la laïcité, qui a bouilli deux ans en commission, indifférents aux coûts de leurs débats. Il est vrai que la démocratie, c'est comme la santé, ça n'a pas de prix.

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